Innocence en Danger (IED) est un mouvement international de protection des enfants contre toutes formes de violences notamment sexuelles, présent dans 5 pays et partenaire d’associations internationales actives dans la lutte contre la pédocriminalité.
Les demandes sont variées et portent sur :
- Aide à porter plainte/faire un signalement/connaître les suites d’une plainte ;
- Questions consécutives à un classement sans suite ;
- Demande de constitution de partie civile ;
- Divers (prescription, dysfonctionnement de la justice, soutien médiatique...).
Actualités récentes

Madame, Dimanche soir, aux Folies Bergère, vous avez prononcé ces mots à l'attention de militantes féministes : « S'il y a des sales connes, on va les foutre dehors. » Ces propos, filmés et diffusés, ont été authentifiés par votre entourage. Deux jours plus tôt, vous promettiez à Olena Zelenska, épouse du président ukrainien, toute votre aide — y compris financière — pour venir en secours aux femmes et aux enfants victimes de la guerre. Les caméras tournaient, les flashs crépitaient, l'émotion était de mise. Était-ce aussi de la figuration ? Discours humanitaire pour les journaux du soir ? Comment concilier cette main tendue aux victimes ukrainiennes avec le poing levé contre les militantes françaises qui osent défendre les victimes de violences sexuelles dans leur propre pays ? Les femmes méritent-elles votre compassion uniquement lorsqu'elles souffrent à des milliers de kilomètres, sous l'œil des photographes officiels ? Certains, pour votre défense, s'empressent déjà de plaider que vous avez été filmée à votre insu. Et alors ? Depuis quand la sincérité est-elle une circonstance atténuante pour le mépris ? Ce que révèle une caméra cachée, c'est précisément ce que l'on pense vraiment. La Première dame de France n'est pas une citoyenne ordinaire qui pourrait se permettre des apartés dans l'intimité d'une loge. Vous occupez une fonction — non élue, certes, mais symbolique et puissante — qui vous confère des responsabilités et des devoirs envers le peuple français. Ce peuple compte des millions de femmes victimes de violences. C'est à elles que vous devez des comptes, pas à vos amis du showbiz. Nous aurions pu attendre de vous, épouse d'un président qui a fait des violences faites aux femmes « la grande cause du quinquennat » en 2017, puis réitéré cet engagement il y a quelques semaines, un tout autre message. À la place, vous avez choisi l'insulte. Vous avez choisi de rassurer un homme accusé de viol — qu'un non-lieu ne transforme pas en innocent, mais simplement en homme non poursuivi — plutôt que de témoigner la moindre considération pour celles qui portent la voix des victimes. Un non-lieu n'est pas un acquittement. C'est une décision qui dit : les charges sont insuffisantes pour aller au procès. Il ne dit rien ni de la vérité ni de la souffrance d'une plaignante. Il ne dit rien des ITT constatés. Il dit seulement que notre système judiciaire, faute de moyens, de formation, d'enquêteurs spécialisés, échoue — dans l'immense majorité des cas — à mener ces affaires jusqu'au bout. La prise en charge des violences sexuelles dans notre pays n'est pas défaillante, Madame. C'est un carnage . Un carnage pour les victimes qu'on abandonne. Un abattoir pour la confiance dans nos institutions. Et vous, plutôt que d'incarner l'espoir d'un changement, vous riez en coulisses avec ceux qui n'ont jamais rien à craindre de ce système. Car il faut parler d'eux aussi — ce parterre de courtisans qui vous entourait ce soir-là. Manuel Valls, Claude Lelouch, Bernard Montiel, et tous les autres. Ces habitués des premières loges qui traversent les quinquennats et les scandales sans jamais être éclaboussés, sans jamais prendre parti, sans jamais risquer quoi que ce soit. On les imagine déjà, à table, en ville, mimant votre réaction avec délectation : « Tu as vu Brigitte ? Formidable! Elle leur a dit leurs quatre vérités, à ces hystériques ! » Ils applaudiront, ils riront, ils se congratuleront de leur entre-soi préservé. Gilbert Bécaud chantait l'indifférence : ceux qui regardent passer le monde sans jamais s'y mêler, qui haussent les épaules devant l'injustice pourvu que leur confort soit sauf. Votre soirée aux Folies Bergère les a confirmés dans ce rôle qu'ils tiennent depuis toujours : spectateurs professionnels, jamais concernés, toujours du bon côté du pouvoir; l'incarnation même de cette France qui détourne le regard quand une femme parle, qui change de trottoir quand une victime témoigne. Alors que des femmes se battent pour que la parole des victimes soit enfin entendue, vous avez choisi votre camp. Non pas celui des « grandes causes » brandies dans les discours officiels, mais celui des rires en coulisses, des photos complices, des puissants qui se serrent les coudes. Ces « sales connes » que vous promettez de faire expulser, ce sont des femmes. Des militantes. Des citoyennes qui exercent leur droit de manifester, d’interpeller, de refuser le silence. Ce sont peut-être aussi des victimes. Ce sont certainement des sœurs, des filles, des amies de victimes. Vos mots ne resteront pas dans les coulisses d'un théâtre. Ils résonnent désormais comme un aveu : pour le couple présidentiel, la « grande cause » n'était qu'un slogan. Les victimes n'avaient qu'à se taire. Judith Godrèche l'a dit avec dignité : « Moi aussi je suis une sale conne. » Nous sommes des millions. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente Innocence en Danger

Le 24 novembre 2025, devant la cour d’assises des Landes, s’est ouvert le procès de Maylis Daubon, une femme âgée de 53 ans, accusée d’avoir empoisonné ses deux filles avec des médicaments, dont l’aînée est décédée en 2019. Représentée par Maître Elodie Toniazzo, Innocence en Danger s’est constituée partie civile. Le contexte tragique Le 13 novembre 2019, la fille aînée de Maylis Daubon, 18 ans, fait un malaise à son domicile à Dax et est transportée à l'hôpital. Elle décède six jours plus tard. L'autopsie révèle une présence massive de médicaments dans son organisme : plus de vingt molécules différentes incluant bêtabloquants, psychotropes, anxiolytiques et antidépresseurs. Le profil inquiétant de la mère L'enquête dévoile un comportement troublant de la part de Maylis Daubon. Présentée comme très préoccupée par la médecine, elle aurait multiplié les consultations médicales : sa fille aînée aurait consulté une trentaine de médecins au cours de sa vie. L’accusation reproche à Maylis Daubon d’avoir inventé ou exagéré des pathologies, et d’avoir administré de nombreux médicaments à ses deux filles, ce qui aurait pu conduire à une emprise psychologique et chimique et à la mort de l’aînée, que la défense conteste. Une expertise psychiatrique décrirait Maylis Daubon comme une femme présentant une grande instabilité émotionnelle et de l’impulsivité, avec des exigences de réussite et un besoin marqué de valorisation. Les experts évoqueraient un possible syndrome de Münchhausen par procuration, un trouble rare dans lequel un parent pourrait rendre volontairement son enfant malade pour attirer l’attention et la compassion ; ce que la défense nie formellement. Une emprise totale Depuis le divorce conflictuel en 2009 de Maylis Daubon avec Yannick Reverdy, ancien handballeur international, les deux filles auraient été coupées de tout contact avec leur père. Selon les informations de l’enquête, la mère exercerait une emprise sur ses filles depuis la séparation, visant à exclure définitivement leur père. Les accusations Le procès de Maylis Daubon s’est tenu du 24 novembre au 3 décembre 2025 devant la Cour d’assises des Landes. Elle a fait face à trois chefs d'accusation : l'empoisonnement de sa fille aînée, la tentative d'empoisonnement de sa cadette (des analyses toxicologiques auraient révélé les mêmes substances dans ses cheveux), et la tentative d’assassinat de son ex-mari depuis la prison. Maylis Daubon conteste ces accusations : elle affirme que sa fille aînée s’était suicidée et nie toute volonté d’isolement, de manipulation, ou d’empoisonnement. Innocence en Danger, partie civile Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans ce dossier, et a été représentée par Me Elodie Toniazzo, avocate au barreau de Nîmes. Me Toniazzo a pointé du doigt les dysfonctionnements du système de santé, et notamment le manque de communication et de corrélation entre les médecins, les pharmaciens et la CPAM. Sa plaidoirie a mis en exergue des « taux astronomiques » de médicaments prescrits et a insisté sur la répétition des ordonnances, le nombre élevé de consultations, ainsi que sur l’emprise psychologique et médicamenteuse exercée sur les enfants. Elle a également souligné des incohérences relevées dans les déclarations de l’accusée, ainsi que les éléments matériels qui, selon elle, démontraient que les doses n’avaient pu être absorbées que sous le contrôle de la mère. Le verdict Le verdict a été rendu le 3 décembre 2025. La cour d’assises des Landes a condamné Maylis Daubon à 30 années de réclusion criminelle, assorties d’une période de sûreté de 20 ans. Elle dispose de 10 jours pour interjeter appel. Les médias en parlent https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/landes/mont-de-marsan/on-est-sur-des-taux-astronomiques-comment-maylis-daubon-accusee-d-avoir-empoisonne-sa-fille-a-pu-se-procurer-une-centaine-de-boites-de-medicaments-3256828.html https://www.sudouest.fr/faits-divers/affaire-daubon/mere-soupconnee-de-l-empoisonnement-de-ses-filles-les-racines-de-ce-drame-c-est-la-rupture-entre-maylis-daubon-et-yannick-reverdy-regrette-la-partie-civile-26935884.php https://www.lavoixdunord.fr/1652482/article/2025-12-03/elle-aurait-empoisonne-ses-filles-l-avocat-general-requiert-30-ans-de-prison

CONSTITUTIONS DE PARTIE CIVILE D’INNOCENCE EN DANGER Meurtre de Lola : Dahbia Benkired ne fera pas appel de sa condamnation, la « perpétuité réelle » définitive 04/11/2025 - Sud Ouest Meurtre de Lola : Dahbia Benkired ne fera pas appel de sa condamnation, la « perpétuité réelle » définitive… Lire la suite… Enfants maltraités dans des familles d’accueil : un prévenu jugé en appel à Bourges 19/11/2025 - Ouest France A Bourges, un prévenu va être jugé en appel pour avoir organisé un système d’accueil illégal d’enfants sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance. Le Département du Nord est visé par une plainte. Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire et est représentée par Maître Jean Sannier… Lire la suite… Mère suspectée de l’empoisonnement de ses filles : qui compose la cour d’assises des Landes ? 25/11/2025 - Sud Ouest Maylis Daubon, jugée pour l’empoisonnement de ses deux filles, comparaît depuis deux jours devant la cour d’assises des Landes. « Sud Ouest » vous explique qui compose les rangs de ce procès à part. Innocence en Danger s’est constituée partie civile et est représentée par Maître Elodie Toniazzo… Lire la suite… Lyon : un ex-opérateur du Samu jugé à partir de lundi pour de multiples viols et agressions sexuelles 29/11/2025 - Le Figaro L’homme, âgé de 60 ans, est accusé de s’en être pris à plusieurs dizaines de victimes, dont des mineurs, pendant de longues années. Une quinzaine de personnes se sont constituées parties civiles pour le procès prévu jusqu’au 12 décembre devant la cour criminelle départementale. 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VIOLENCE SEXUELLE SUR MINEURS Plus de 600 nourrissons ont subi des violences sexuelles en 2024, selon un rapport 20/11/2025 - Le Figaro La Mission interministérielle pour la protection des femmes indique que 614 enfants âgés de 0 à 2 ans ont été pris en charge pour des faits d’abus sexuels au cours de l’année dernière… Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SCOLAIRE Saint-Joseph de Nay : 14 plaintes déposées pour violences physiques, agressions sexuelles et humiliations répétées 12/11/2025 - l’Humanité L’enquête ouverte par le procureur de la République au mois de juin a permis de recevoir à ce jour 14 plaintes, a indiqué le collectif de victimes de l’établissement catholique Saint Joseph de Nay (Pyrénées-Atlantiques), dans un communiqué envoyé, ce mercredi 12 novembre, révèle l’Humanité… Lire la suite… Pédocriminalité dans les écoles à Paris: "Il faut un fichier accessible à tous comme aux États-Unis" 19/11/2025 - RMC-BFMTV Les écoles de la Ville de Paris font face à plusieurs affaires de pédophilie depuis le début de l'année. 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VIOLENCES ENTRE MINEURS Prescription des violences sexuelles sur mineurs : « Il est urgent d’harmoniser les législations nationales » 05/11/2025 - Le Point ENTRETIEN. L’association Brave Movement publie un rapport sur les systèmes de prescription dans l’UE et attribue la note C à la France. Mié Kohiyama, une de ses membres, plaide pour l’imprescriptibilité… Lire la suite… PÉDOPORNOGRAPHIE Shein signalé à la justice après la découverte de la vente de poupées à caractère pédopornographique sur son site 02/11/2025 - France bleu La répression des fraudes annonce ce samedi avoir saisi la justice après la découverte de poupées sexuelles ayant l'apparence de fillettes sur le site de Shein, géant chinois du e-commerce… Lire la suite… Pédocriminalité : onze suspects arrêtés dans une vaste opération en Occitanie 15/11/2025 - Sud Ouest Onze hommes ont été interpellés à la mi-octobre dans six départements d’Occitanie lors d’une vaste opération visant des détenteurs et diffuseurs d’images pédopornographiques… Lire la suite… VIOLENCE SEXUELLES AU SEIN DE L’EGLISE CATHOLIQUE INFO RMC. Violences dans l’enseignement catholique: les demandes de réparation en hausse de 40% 18/11/2025 - RMC - BFMTV La médiatisation de l’affaire Bétharram a provoqué un afflux inédit de témoignages dans l’enseignement catholique. Selon nos informations, les demandes de réparation adressées aux instances de l’Église ont bondi de 40 % en un an… Lire la suite… AFFAIRE LE SCOUARNEC Affaire Le Scouarnec. "Ce procès nous a échappé et n'a pas été pensé pour nous", dénoncent les victimes dans une lettre ouverte 07/11/2025 - France info Le collectif de victimes de Joël Le Scouarnec a envoyé une lettre ouverte à la procureure de la République. 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A Montpellier, un médecin jugé pour des viols et atteintes sexuelles sur 13 adolescents 14/11/2025 - Midi Libre Incarcéré en 2021, le docteur Philippe Moulin, qui se présentait comme spécialiste de l’andrologie pédiatrique, une discipline qui n’existe pas en France, nie toute dérive, et affirme que ses gestes sur ces jeunes autistes étaient justifiés par des raisons médicales. Il est jugé du 17 au 21 novembre devant la cour criminelle de l’Hérault… Lire la suite... INTERNATIONAL Un « prédateur » : après 14 ans de cavale, le FBI retrouve cet Américain soupçonné de pédophilie, l’homme vivait en Alsace 14/11/2025 - La Voix du Nord Recherché aux États-Unis pour des faits d’exploitation sexuelle sur mineurs, un fugitif américain a été arrêté en Alsace, il se cachait sous une fausse identité… Lire la suite… LUTTE CONTRE LA PÉDOCRIMINALITÉ Feuille de route allégée, budget réduit : malgré l’urgence de la lutte contre la pédocriminalité, « on a coupé les ailes de la Ciivise » 18/11/2025 - Sud Ouest Malgré une prise de conscience collective, la Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants peine à concrétiser ses recommandations, faute de moyens humains et financiers… Lire la suite… Violences faites aux enfants : un Conseil des victimes annoncé par la Haute-commissaire Sarah El Haïry 20/11/2025 - Ouest France La Haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, a indiqué, mercredi 19 novembre 2025, vouloir créer un Conseil de victimes, qui se pencherait sur les violences faites aux enfants, notamment sexuelles comme dans l’établissement privé de Nantes Saint-Stanislas, dans une interview publiée sur le site du Figaro… Lire la suite… PROXÉNÉTISME Les clients de mineures exploitées sexuellement restent très peu poursuivis : « On est au degré zéro de la réponse pénale » 25/11/2025 - Le Monde La justice estime que 15 000 jeunes filles de moins de 18 ans sont exploitées sexuellement en France. La réponse pénale se concentre sur le démantèlement des réseaux de proxénétisme, alors que les clients sont aussi passibles de poursuites criminelles pour viol sur mineures lorsque les victimes ont moins de 15 ans… Lire la suite... ENLÈVEMENT "C’est dingue" : scène surréaliste à Paris, un enfant a été attrapé par quatre hommes et jeté dans le coffre d'une BMW 17/11/2025 - Femme Actuelle Vendredi 14 novembre 2025, un enfant âgé d'une dizaine d'années aurait été enlevé en pleine rue à Paris, sous les yeux de deux témoins. Pourtant, aucune disparition de mineur n'a été signalée… Lire la suite… De Villepinte à Montreuil, panique générale après des soupçons de tentative d’enlèvement d’enfants 26/11/2025 - Le Parisien En moins d’une semaine, deux enfants scolarisés à Villepinte et Montreuil (Seine-Saint-Denis) affirment avoir été victimes d’une tentative d’enlèvement sur le chemin de leur collège… Lire la suite…

Objet : Monsieur le Président, 20 enfants violés chaque heure pendant vos discours Monsieur le Président de la République, Pendant que vous prononcez des discours et multipliez les déclarations d'intention, toutes les trois minutes, un enfant est violé en France . Toutes les trois minutes. Pensez-vous qu'ils aient le temps d'attendre ? Pensez-vous que ces enfants puissent patienter pendant que les réformes s'enlisent dans les commissions, que les rapports s'accumulent dans les tiroirs, que les promesses se diluent dans le temps politique ? Chaque année, plus de 166 000 victimes sont recensées. Chaque heure de retard, ce sont vingt enfants supplémentaires brisés, soit plus de quatre cents par jour. Pendant que nous débattons, ils souffrent. Pendant que nous temporisons, ils se taisent. Pendant que nous attendons le « bon moment politique », leur enfance s'évanouit dans la violence et le silence. Depuis votre accession à la présidence en 2017, la protection des enfants – qu'il s'agisse d'Internet ou des institutions censées les défendre – demeure un chantier inachevé, malgré une urgence devenue criante . Associations, magistrats, travailleurs sociaux et experts n'ont cessé d'alerter et de proposer des solutions concrètes, prouvées efficaces dans d'autres démocraties, pour lutter contre les prédateurs en ligne et soutenir les milliers d'enfants victimes de violences. Huit ans plus tard , ces propositions sont restées sans suite, les promesses ministérielles demeurées sans application réelle, et les moyens alloués inexistants. Pendant ce temps, les associations de protection des enfants accomplissent, avec des moyens dérisoires, le travail qui devrait relever de l'État. Ces ONG se donnent un mal que vous ne pouvez même pas imaginer pour ne pas lâcher les victimes, épuisant leurs bénévoles et leurs maigres budgets dans une bataille quotidienne contre l'urgence. Elles pallient les défaillances d'un système institutionnel qui devrait les soutenir. Pendant que ces associations se battent avec des bouts de ficelle, que font les services publics payés pour accomplir ce travail ? Où sont les moyens promis ? Où est la coordination attendue ? Toutes leurs tentatives d'obtenir de l'aide échouent année après année, tandis que les besoins explosent et que les enfants attendent. Pendant que vos gouvernements se concentraient sur les réformes économiques et la compétitivité, la France assistait à une tragédie silencieuse . Les services de protection de l'enfance sont sous-financés, les travailleurs sociaux épuisés, les juges débordés, les pédopsychiatres submergés. Les signalements s'accumulent sans suite, et les drames se répètent. Derrière chaque statistique, il y a des vies. Parmi elles, les plus fragiles : nos enfants. Sur Internet, aucun dispositif de protection d'envergure n'a vu le jour . Les grandes plateformes opèrent trop souvent en toute impunité, tandis qu'une société française s'est même vantée d'offrir à ses abonnés un VPN intégré, permettant de contourner les contrôles d'âge sur les sites pornographiques. Ce manquement fragilise directement la protection des mineurs, et a été dénoncé par le député Thierry Sother auprès de l'Arcom. Votre silence sur ce dossier interroge. La souveraineté numérique commence par l'éthique et la transparence de nos propres acteurs nationaux. Sans cela, toute ambition de protection des mineurs restera illusoire. La protection des enfants ne passe ni par la censure ni par la surveillance de masse, mais par des actions concrètes : responsabiliser les plateformes, former les professionnels, renforcer la coopération internationale . Monsieur le Président, sans paternité biologique, vous auriez pu incarner une paternité encore plus grande : celle d'un homme d'État envers tous les enfants de France. Gouverner, ce n'est pas seulement gérer des budgets ou arbitrer des priorités économiques : c'est protéger, veiller et prendre soin de ceux qui ne peuvent se défendre. Les violences faites aux enfants coûtent des milliards chaque année : altération de la santé, scolarité compromise, insertion sociale entravée, coûts judiciaires et pénitentiaires vertigineux. Chaque euro non investi aujourd’hui entraîne dix euros de réparation demain. Même d’un point de vue comptable, l’inaction est une erreur. Cette lettre est un cri. Le cri de ceux qui travaillent auprès d’enfants en danger et qui manquent de tout. Le cri des familles d’accueil, des éducateurs, des soignants, des juges, et surtout le cri silencieux de ces milliers d’enfants qui souffrent encore dans l’ombre . Sans accompagnement véritable, le risque que ces enfants victimes reproduisent les violences subies demeure alarmant. Protéger un seul enfant peut briser ce cycle destructeur et préserver d'innombrables vies futures . Il est encore temps d’écouter ceux qui proposent des solutions éprouvées, d’agir avec courage, et de faire de la protection de l’enfance une véritable priorité nationale. Car une nation qui ne protège pas ses enfants renonce à son avenir . Et un gouvernement qui laisse ses enfants en danger oublie l’essentiel. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente Innocence en Danger

Monsieur le Garde des Sceaux, Vous avez promis une « révolution » judiciaire : rendre justice aux victimes, trop longtemps reléguées au second plan. « On va changer totalement le paradigme du ministère de la Justice », avez-vous déclaré mardi dernier. Mais la veille, vous appeliez les juridictions à « faire de l’aide aux victimes une priorité ». Permettez-moi, Monsieur le Ministre, de vous parler des victimes. Les vraies. Celles qu’avec les équipes d’Innocence en Danger je côtoie depuis les 26 ans que j’ai fondé l’association. Les chiffres qui devraient vous interpeller D’après l’édition 2025 du Service de la Statistique, les chiffres 2024 confirment un constat alarmant : la création des cours criminelles départementales (CCD) est un échec, avec un impact négatif sur la justice pénale. Sur sept ans, le nombre de décisions en première instance a chuté de 31% en matière criminelle et de 28,5% en correctionnel. En matière criminelle : Entre 2014 et 2017, les cours d’assises rendaient en moyenne 2 642 décisions par an. Depuis les CCD, la moyenne s’est réduite à 2 049 décisions (2021-2023). L’année 2024 marque un effondrement : seulement 1 772 décisions (1 178 par les assises, 594 par les CCD), soit une chute de plus de 31%. En quatre ans (2021-2024), seules 7 919 décisions ont été rendues, contre 10 568 si le rythme antérieur avait été maintenu. Sans les CCD, 2 649 dossiers supplémentaires auraient pu être jugés. Ce retard explique les propos du procureur général Rémy Heitz le 9 janvier 2025 : « Nous allons dans le mur ». 4 000 affaires criminelles restent en attente, contre 2 000 il y a cinq ans. Sans les CCD, ce stock serait inférieur à 1 400. Qui osera encore dire que les CCD sont un succès et qu’il faut les étendre avec une CRPC criminelle, comme le prévoit le projet « SURE » ? En matière correctionnelle : En 2024, les tribunaux ont rendu 614 704 décisions, un chiffre en apparence supérieur aux années précédentes. Mais cette progression masque une réalité inquiétante : les procédures sans débat contradictoire remplacent les jugements. Les ordonnances pénales ont explosé : 222 214 en 2024 contre 155 165 entre 2014-2017 (+43%). Les CRPC : 101 271 contre 72 921 précédemment (+39%). Pendant ce temps, les jugements correctionnels sont tombés à 232 549, contre 325 163 en moyenne sur 2014-2017, soit -28,5%. Ce que ces chiffres signifient pour une enfant violée. Permettez-moi de traduire ces statistiques en réalité humaine, Monsieur le Ministre. Chaque dossier en attente, c’est un enfant qui attend. Un enfant de 8 ans violé par son beau-père qui devra attendre trois, quatre, cinq ans avant que justice soit rendue. Un enfant qui grandira dans l’angoisse de croiser son agresseur dans la rue. Un enfant qui ne pourra pas commencer à guérir tant que la justice n’aura pas reconnu ce qu’il a subi. Quatre mille affaires criminelles en attente ? Ce sont quatre mille victimes — souvent des enfants — maintenues en suspens. Quatre mille vies gelées. Quatre mille traumatismes qui s’aggravent chaque jour que dure l’attente. Et pendant ce temps, 2 649 dossiers qui auraient dû être jugés ne l’ont pas été à cause d’une réforme ratée. Vous parlez de « sanction utile, rapide et effective ». Mais que signifie « rapide » ? Remplacer la justice par une chaîne de montage ? Une victime d’agression sexuelle n’a pas besoin d’une procédure « rapide » sans débat contradictoire. Elle a besoin d’être entendue. D’être crue. De voir son agresseur répondre de ses actes devant un tribunal. De pouvoir dire, en face, ce qu’elle a subi. Une « justice rapide », c’est 28,5% de jugements correctionnels en moins, donc 28,5% de victimes en moins qui ont pu s’exprimer, être entendues, exister. L’aide aux victimes, une priorité ? Vous appelez les juridictions à « faire de l’aide aux victimes une priorité ». Mais comment le peuvent-elles quand les cours d’assises — seul lieu où les victimes de crimes peuvent vraiment être entendues — rendent 31% de décisions en moins ? Monsieur le Ministre, je dirige une organisation qui accompagne environ 400 dossiers d’abus sexuels sur mineurs par an. Je sais ce qu’est une victime. Je sais ce dont elle a besoin. Et ce dont elle a besoin, ce n’est pas des réformes cosmétiques. Elle a besoin : - Que son dossier soit traité dans un délai raisonnable — pas dans cinq ans - Que son agresseur soit jugé et condamné — pas qu’on lui propose un deal en CRPC - D’être entendue par un tribunal — pas traitée comme un numéro de dossier - Que la justice investisse les moyens nécessaires — pas qu’elle invente des raccourcis pour masquer son effondrement Face à l’échec, que proposez-vous ? Le projet « SURE » prévoit une CRPC criminelle : une procédure expéditive pour des crimes. Pour des viols. Pour des meurtres. Une victime de viol pourrait donc voir son agresseur échapper aux assises grâce à un accord préalable. Plus de débat public. Plus de confrontation. Plus de jury populaire. Juste un deal entre le parquet et l’accusé. Vous appelez ça « rendre justice aux victimes » ? Si vous vouliez vraiment aider les victimes, voici ce que vous feriez : 1. Évaluer l’efficacité des CCD, 2. Recruter massivement des magistrats formés car vous ne pouvez pas rendre la justice rapidement avec des juridictions asphyxiées, 3. Former les professionnels — Juges, avocats, policiers doivent être formés à l’audition des victimes, en particulier des enfants, 4. Créer des chambres spécialisées; Les abus sexuels sur mineurs nécessitent une expertise spécifique, 5. Investir dans l’accompagnement, 6. Les associations ont besoin de moyens. Pas de discours, 7. Déployer les technologies de détection— Des outils existent pour traquer les contenus pédopornographiques. Sans oublier que les CCD monopolisent 5 magistrats professionnels où la Cour d’assises n’en nécessite que 3… Dans notre système où le manque de magistrats est un facteur de paralysie, l’incohérence du projet saute aux yeux… sauf à imaginer qu’il s’agit uniquement d’économiser le coût des jurés. En revanche la Cour d’assises impose une forme de pédagogie à l’égard des jurés lors de l’audience, qui profite également aux victimes… La pénurie de places en CCD pousse les juges d'instruction à reclasser les faits, une démarche qui dilue la gravité des actes, dont les conséquences sont très négatifs autant pour la victime que pour l’accusé. La vérité, Monsieur le Ministre, c’est que vous ne voulez pas investir les milliards nécessaires pour une vraie justice. Vous ne voulez pas recruter des juges. Donc il faut supprimer les procès. Et pendant ce temps, les vrais prédateurs — ceux qui ont les moyens de se payer les meilleurs avocats, de faire traîner les procédures, d’intimider les victimes — continuent à circuler librement. Parce qu’une « justice rapide », elle ne s’applique qu’aux pauvres, aux faibles, à ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre. Rencontrez les victimes que nous accompagnons. Regardez dans les yeux un enfant de 10 ans qui attend depuis trois ans que son violeur soit jugé. Expliquez-lui pourquoi votre réforme des CCD a fait exploser les délais. Expliquez-lui pourquoi la « justice rapide » que vous promettez, ce sont des ordonnances pénales pour petits délinquants, mais pas pour son agresseur. Les actes parlent plus fort que vos mots. En attendant votre « révolution » judiciaire, nous continuerons de faire notre travail. À accompagner les 400 dossiers par an. À tenir la main des enfants traumatisés. À les aider à survivre aux délais que vous avez créés. À leur expliquer pourquoi la justice qu’on leur a promise n’arrive jamais. Nous continuerons à ramasser les morceaux de ce que votre système brise. Parce que si les victimes étaient vraiment une priorité, vous auriez investi les moyens nécessaires pour une vraie justice. Face à une telle dégradation, qui peut encore se satisfaire d’une réponse pénale de plus en plus appauvrie, où la simplicité procédurale remplace le contradictoire et fragilise la justice de fond ? Il est urgent de repenser ces réformes avant que la justice pénale ne perde définitivement sa crédibilité et sa capacité à juger équitablement. En vous priant d’agréer, Monsieur le Garde des Sceaux, l’expression de ma considération vigilante, Homayra Sellier Présidente et Fondatrice, Innocence en Danger Vingt-six ans au service des vraies victimes

Ce rapport a été soumis à l'ONU en octobre 2025 par trois psychologues cliniciennes françaises du CEFRAAP (Centre Francophone de Ressources et d'Accompagnement de l'Addiction à la Pornographie) en réponse à un appel à contributions sur la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle. Le document défend une thèse forte : l'accès des mineurs aux contenus pornographiques constitue une forme d'agression sexuelle . Les auteures démontrent, à partir de leur expérience clinique et de la littérature scientifique, que l'exposition précoce à la pornographie (en moyenne à 9 ans) provoque une effraction psychique comparable à un traumatisme sexuel, avec des symptômes similaires au stress post-traumatique : souvenirs intrusifs, cauchemars, troubles anxieux, perturbation du développement psychosexuel et risque de reproduction de violences. L'objectif du rapport est double : faire reconnaître officiellement cette problématique comme une question de santé publique et de droits de l'enfant par les instances internationales, et obtenir la mise en place de mesures concrètes (cadre juridique de protection, blocage de l'accès, formation des professionnels, campagnes de prévention) au niveau européen et mondial. ------------------- Le rapport du CEFRAAP décrit le contact précoce des mineurs avec la pornographie comme une forme d’agression sexuelle psychique , soulignant ses effets traumatiques, neurobiologiques et relationnels comparables à ceux d’autres formes de violences sexuelles. 1. Nature du contenu pornographique « mainstream » La majorité du contenu consommé par les mineurs est phallocentré, violent et dénué d’affectivité . Études : 45 à 88% des scènes montrent des actes de violence physique (fessées, gifles, étranglement). 97% des victimes de ces agressions filmées sont des femmes, souvent montrées comme consentantes. Près de 50% des vidéos contiennent des insultes sexistes . Ces contenus valorisent la domination masculine, le manque d’empathie et favorisent une « culture du viol » (Dines, 2020). Les sous-genres tels que hentaï ou « dark romance » exposent des violences sexuelles sur mineurs ou des rapports de pouvoir extrêmes. 2. Une exposition de plus en plus jeune et souvent involontaire Âge moyen du premier contact : 9 ans. 40 à 70% des adolescents y sont exposés par accident (pop-up, réseaux sociaux, appareils familiaux). Études : Espagne : 90% des 11 ans ont déjà vu du contenu pornographique. France : 51% des garçons de 12 ans en visionnent au moins une fois par mois (ARCOM, 2023). Conséquences documentées : Développement de croyances sexualisées précoces, acceptation des rapports violents, troubles anxieux, dégoût ou honte. Installation d’une compulsivité sexuelle à l’adolescence. 3. Le contact précoce comme agression sexuelle Ce contact provoque une effraction psychique équivalente à un abus sexuel : sidération, honte, peur, excitation paradoxale. Symptômes identiques à un trouble de stress post-traumatique (DSM-5) : souvenirs envahissants, cauchemars, réactions dissociatives, évitement, dégoût de soi, troubles du sommeil, anxiété ou dépression, comportements autodestructeurs ou compulsifs. Exemple : un enfant de 8 ans peut revivre les scènes vues sous forme de cauchemars, ou un élève reproduire des gestes pornographiques à l’école. Les enfants n’ayant pas encore développé la distinction réel/imaginé ne peuvent intégrer ni symboliser ces images, d’où un traumatisme durable et silencieux . 4. Compulsivité et assimilation de la violence Chez les jeunes exposés précocement : Risque élevé de compulsivité sexuelle et d’imitation des comportements violents. 45% des jeunes s’inspirent de la pornographie dans leur sexualité (IFOP, 2017). 80% de ceux qui en consomment régulièrement adoptent des comportements sexuels agressifs. Effets neurobiologiques : La pornographie altère les circuits du plaisir, de la décision et de l’empathie (Kühn & Gallinat, 2014). L’association répétée de violence et d’excitation entraîne une érotisation du danger : le cerveau apprend à ressentir du plaisir face à la violence. Conséquences sociales : Hausse des pratiques violentes et des viols collectifs entre adolescents (phénomène des « manadas » en Espagne). Confusion entre désir et danger, perte d’empathie et banalisation de la domination. Conclusion Le contact précoce avec la pornographie correspond à une agression sexuelle médiée par la technologie, provoquant : effraction psychique, perturbation neurobiologique et désorganisation affective ; mémoire traumatique durable et altération de la régulation émotionnelle ; troubles anxieux, honte, addictions et comportements sexuels déviants. Reconnaître cette réalité permettrait une prise en charge clinique adaptée et une reconnaissance institutionnelle du traumatisme psychique infligé aux enfants. Télécharger le rapport complet .
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La protection de l'enfance
Les violences sexuelles ne sont pas un épiphénomène mais un fléau qui révèle de la santé publique.








