Actualités récentes

par IED 10 décembre 2025
Madame, Dimanche soir, aux Folies Bergère, vous avez prononcé ces mots à l'attention de militantes féministes : « S'il y a des sales connes, on va les foutre dehors. » Ces propos, filmés et diffusés, ont été authentifiés par votre entourage. Deux jours plus tôt, vous promettiez à Olena Zelenska, épouse du président ukrainien, toute votre aide — y compris financière — pour venir en secours aux femmes et aux enfants victimes de la guerre. Les caméras tournaient, les flashs crépitaient, l'émotion était de mise. Était-ce aussi de la figuration ? Discours humanitaire pour les journaux du soir ? Comment concilier cette main tendue aux victimes ukrainiennes avec le poing levé contre les militantes françaises qui osent défendre les victimes de violences sexuelles dans leur propre pays ? Les femmes méritent-elles votre compassion uniquement lorsqu'elles souffrent à des milliers de kilomètres, sous l'œil des photographes officiels ? Certains, pour votre défense, s'empressent déjà de plaider que vous avez été filmée à votre insu. Et alors ? Depuis quand la sincérité est-elle une circonstance atténuante pour le mépris ? Ce que révèle une caméra cachée, c'est précisément ce que l'on pense vraiment. La Première dame de France n'est pas une citoyenne ordinaire qui pourrait se permettre des apartés dans l'intimité d'une loge. Vous occupez une fonction — non élue, certes, mais symbolique et puissante — qui vous confère des responsabilités et des devoirs envers le peuple français. Ce peuple compte des millions de femmes victimes de violences. C'est à elles que vous devez des comptes, pas à vos amis du showbiz. Nous aurions pu attendre de vous, épouse d'un président qui a fait des violences faites aux femmes « la grande cause du quinquennat » en 2017, puis réitéré cet engagement il y a quelques semaines, un tout autre message. À la place, vous avez choisi l'insulte. Vous avez choisi de rassurer un homme accusé de viol — qu'un non-lieu ne transforme pas en innocent, mais simplement en homme non poursuivi — plutôt que de témoigner la moindre considération pour celles qui portent la voix des victimes. Un non-lieu n'est pas un acquittement. C'est une décision qui dit : les charges sont insuffisantes pour aller au procès. Il ne dit rien ni de la vérité ni de la souffrance d'une plaignante. Il ne dit rien des ITT constatés. Il dit seulement que notre système judiciaire, faute de moyens, de formation, d'enquêteurs spécialisés, échoue — dans l'immense majorité des cas — à mener ces affaires jusqu'au bout. La prise en charge des violences sexuelles dans notre pays n'est pas défaillante, Madame. C'est un carnage . Un carnage pour les victimes qu'on abandonne. Un abattoir pour la confiance dans nos institutions. Et vous, plutôt que d'incarner l'espoir d'un changement, vous riez en coulisses avec ceux qui n'ont jamais rien à craindre de ce système. Car il faut parler d'eux aussi — ce parterre de courtisans qui vous entourait ce soir-là. Manuel Valls, Claude Lelouch, Bernard Montiel, et tous les autres. Ces habitués des premières loges qui traversent les quinquennats et les scandales sans jamais être éclaboussés, sans jamais prendre parti, sans jamais risquer quoi que ce soit. On les imagine déjà, à table, en ville, mimant votre réaction avec délectation : « Tu as vu Brigitte ? Formidable! Elle leur a dit leurs quatre vérités, à ces hystériques ! » Ils applaudiront, ils riront, ils se congratuleront de leur entre-soi préservé. Gilbert Bécaud chantait l'indifférence : ceux qui regardent passer le monde sans jamais s'y mêler, qui haussent les épaules devant l'injustice pourvu que leur confort soit sauf. Votre soirée aux Folies Bergère les a confirmés dans ce rôle qu'ils tiennent depuis toujours : spectateurs professionnels, jamais concernés, toujours du bon côté du pouvoir; l'incarnation même de cette France qui détourne le regard quand une femme parle, qui change de trottoir quand une victime témoigne. Alors que des femmes se battent pour que la parole des victimes soit enfin entendue, vous avez choisi votre camp. Non pas celui des « grandes causes » brandies dans les discours officiels, mais celui des rires en coulisses, des photos complices, des puissants qui se serrent les coudes. Ces « sales connes » que vous promettez de faire expulser, ce sont des femmes. Des militantes. Des citoyennes qui exercent leur droit de manifester, d’interpeller, de refuser le silence. Ce sont peut-être aussi des victimes. Ce sont certainement des sœurs, des filles, des amies de victimes. Vos mots ne resteront pas dans les coulisses d'un théâtre. Ils résonnent désormais comme un aveu : pour le couple présidentiel, la « grande cause » n'était qu'un slogan. Les victimes n'avaient qu'à se taire. Judith Godrèche l'a dit avec dignité : « Moi aussi je suis une sale conne. » Nous sommes des millions. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente Innocence en Danger
par IED 5 décembre 2025
Le 24 novembre 2025, devant la cour d’assises des Landes, s’est ouvert le procès de Maylis Daubon, une femme âgée de 53 ans, accusée d’avoir empoisonné ses deux filles avec des médicaments, dont l’aînée est décédée en 2019. Représentée par Maître Elodie Toniazzo, Innocence en Danger s’est constituée partie civile. Le contexte tragique Le 13 novembre 2019, la fille aînée de Maylis Daubon, 18 ans, fait un malaise à son domicile à Dax et est transportée à l'hôpital. Elle décède six jours plus tard. L'autopsie révèle une présence massive de médicaments dans son organisme : plus de vingt molécules différentes incluant bêtabloquants, psychotropes, anxiolytiques et antidépresseurs. Le profil inquiétant de la mère L'enquête dévoile un comportement troublant de la part de Maylis Daubon. Présentée comme très préoccupée par la médecine, elle aurait multiplié les consultations médicales : sa fille aînée aurait consulté une trentaine de médecins au cours de sa vie. L’accusation reproche à Maylis Daubon d’avoir inventé ou exagéré des pathologies, et d’avoir administré de nombreux médicaments à ses deux filles, ce qui aurait pu conduire à une emprise psychologique et chimique et à la mort de l’aînée, que la défense conteste. Une expertise psychiatrique décrirait Maylis Daubon comme une femme présentant une grande instabilité émotionnelle et de l’impulsivité, avec des exigences de réussite et un besoin marqué de valorisation. Les experts évoqueraient un possible syndrome de Münchhausen par procuration, un trouble rare dans lequel un parent pourrait rendre volontairement son enfant malade pour attirer l’attention et la compassion ; ce que la défense nie formellement. Une emprise totale Depuis le divorce conflictuel en 2009 de Maylis Daubon avec Yannick Reverdy, ancien handballeur international, les deux filles auraient été coupées de tout contact avec leur père. Selon les informations de l’enquête, la mère exercerait une emprise sur ses filles depuis la séparation, visant à exclure définitivement leur père. Les accusations Le procès de Maylis Daubon s’est tenu du 24 novembre au 3 décembre 2025 devant la Cour d’assises des Landes. Elle a fait face à trois chefs d'accusation : l'empoisonnement de sa fille aînée, la tentative d'empoisonnement de sa cadette (des analyses toxicologiques auraient révélé les mêmes substances dans ses cheveux), et la tentative d’assassinat de son ex-mari depuis la prison. Maylis Daubon conteste ces accusations : elle affirme que sa fille aînée s’était suicidée et nie toute volonté d’isolement, de manipulation, ou d’empoisonnement. Innocence en Danger, partie civile Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans ce dossier, et a été représentée par Me Elodie Toniazzo, avocate au barreau de Nîmes. Me Toniazzo a pointé du doigt les dysfonctionnements du système de santé, et notamment le manque de communication et de corrélation entre les médecins, les pharmaciens et la CPAM. Sa plaidoirie a mis en exergue des « taux astronomiques » de médicaments prescrits et a insisté sur la répétition des ordonnances, le nombre élevé de consultations, ainsi que sur l’emprise psychologique et médicamenteuse exercée sur les enfants. Elle a également souligné des incohérences relevées dans les déclarations de l’accusée, ainsi que les éléments matériels qui, selon elle, démontraient que les doses n’avaient pu être absorbées que sous le contrôle de la mère. Le verdict Le verdict a été rendu le 3 décembre 2025. La cour d’assises des Landes a condamné Maylis Daubon à 30 années de réclusion criminelle, assorties d’une période de sûreté de 20 ans. Elle dispose de 10 jours pour interjeter appel. Les médias en parlent https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/landes/mont-de-marsan/on-est-sur-des-taux-astronomiques-comment-maylis-daubon-accusee-d-avoir-empoisonne-sa-fille-a-pu-se-procurer-une-centaine-de-boites-de-medicaments-3256828.html https://www.sudouest.fr/faits-divers/affaire-daubon/mere-soupconnee-de-l-empoisonnement-de-ses-filles-les-racines-de-ce-drame-c-est-la-rupture-entre-maylis-daubon-et-yannick-reverdy-regrette-la-partie-civile-26935884.php https://www.lavoixdunord.fr/1652482/article/2025-12-03/elle-aurait-empoisonne-ses-filles-l-avocat-general-requiert-30-ans-de-prison
par IED 4 décembre 2025
CONSTITUTIONS DE PARTIE CIVILE D’INNOCENCE EN DANGER Meurtre de Lola : Dahbia Benkired ne fera pas appel de sa condamnation, la « perpétuité réelle » définitive 04/11/2025 - Sud Ouest Meurtre de Lola : Dahbia Benkired ne fera pas appel de sa condamnation, la « perpétuité réelle » définitive… Lire la suite… Enfants maltraités dans des familles d’accueil : un prévenu jugé en appel à Bourges 19/11/2025 - Ouest France A Bourges, un prévenu va être jugé en appel pour avoir organisé un système d’accueil illégal d’enfants sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance. Le Département du Nord est visé par une plainte. Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire et est représentée par Maître Jean Sannier… Lire la suite… Mère suspectée de l’empoisonnement de ses filles : qui compose la cour d’assises des Landes ? 25/11/2025 - Sud Ouest Maylis Daubon, jugée pour l’empoisonnement de ses deux filles, comparaît depuis deux jours devant la cour d’assises des Landes. « Sud Ouest » vous explique qui compose les rangs de ce procès à part. Innocence en Danger s’est constituée partie civile et est représentée par Maître Elodie Toniazzo… Lire la suite… Lyon : un ex-opérateur du Samu jugé à partir de lundi pour de multiples viols et agressions sexuelles 29/11/2025 - Le Figaro L’homme, âgé de 60 ans, est accusé de s’en être pris à plusieurs dizaines de victimes, dont des mineurs, pendant de longues années. Une quinzaine de personnes se sont constituées parties civiles pour le procès prévu jusqu’au 12 décembre devant la cour criminelle départementale. Innocence en Danger s’est constituée partie civile et est représentée par Maître Jean Sannier… Lire la suite… Double infanticide : qui est Jennifer B., cette mère accusée d’avoir étouffé ses jumelles de trois mois ? 11/11/2025 - La Dépêche Accusée d’avoir étouffé ses jumelles de trois mois avec leur doudou, Jennifer B. comparaît à partir de mercredi devant la cour d’assises de Bordeaux. À l’époque, elle souffrait d’une dépression post-partum… Lire la suite... VIOLENCE SEXUELLE SUR MINEURS Plus de 600 nourrissons ont subi des violences sexuelles en 2024, selon un rapport 20/11/2025 - Le Figaro La Mission interministérielle pour la protection des femmes indique que 614 enfants âgés de 0 à 2 ans ont été pris en charge pour des faits d’abus sexuels au cours de l’année dernière… Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SCOLAIRE Saint-Joseph de Nay : 14 plaintes déposées pour violences physiques, agressions sexuelles et humiliations répétées 12/11/2025 - l’Humanité L’enquête ouverte par le procureur de la République au mois de juin a permis de recevoir à ce jour 14 plaintes, a indiqué le collectif de victimes de l’établissement catholique Saint Joseph de Nay (Pyrénées-Atlantiques), dans un communiqué envoyé, ce mercredi 12 novembre, révèle l’Humanité… Lire la suite… Pédocriminalité dans les écoles à Paris: "Il faut un fichier accessible à tous comme aux États-Unis" 19/11/2025 - RMC-BFMTV Les écoles de la Ville de Paris font face à plusieurs affaires de pédophilie depuis le début de l'année. Des plaintes ont été déposées et la municipalité assure s'être saisie du sujet. Mais il faut aller plus loin plaide dans les GG une victime de violences sexuelles du genre… Lire la suite… Déjà 15 enquêtes judiciaires ouvertes en 2025 pour violences sexuelles dans les maternelles parisiennes : «Une augmentation très significative» 22/11/2025 – Libération Dans un entretien exclusif à «Libération», la cheffe du parquet des mineurs de Paris, Lisa-Lou Wipf, révèle que ces procédures visent majoritairement des animateurs du périscolaire, et raconte comment les magistrats travaillent sur ces affaires complexes… Lire la suite… « Nous parlons de viols sur des enfants d’à peine trois ans » : des familles exigent la fin du « silence » sur les agressions sexuelles dans le périscolaire à Paris 26/11/2025 - Le Monde Reçues mardi par le ministère de la justice, ces familles annoncent solliciter l’organisation d’une commission parlementaire « avec un périmètre d’enquête capable d’embrasser la dimension systémique de ces violences sexuelles et des maltraitances. » Lire la suite… Un animateur mis en examen et écroué pour des agressions sexuelles sur dix enfants dans l’Essonne 28/11/2025 - Le Monde L’enquête concerne des faits commis entre le 1ᵉʳ janvier 2021 et le 30 avril 2024 à Morigny-Champigny, dans le sud du département, a rapporté le parquet d’Evry… Lire la suite... VIOLENCES ENTRE MINEURS Prescription des violences sexuelles sur mineurs : « Il est urgent d’harmoniser les législations nationales » 05/11/2025 - Le Point ENTRETIEN. L’association Brave Movement publie un rapport sur les systèmes de prescription dans l’UE et attribue la note C à la France. Mié Kohiyama, une de ses membres, plaide pour l’imprescriptibilité… Lire la suite… PÉDOPORNOGRAPHIE Shein signalé à la justice après la découverte de la vente de poupées à caractère pédopornographique sur son site 02/11/2025 - France bleu La répression des fraudes annonce ce samedi avoir saisi la justice après la découverte de poupées sexuelles ayant l'apparence de fillettes sur le site de Shein, géant chinois du e-commerce… Lire la suite… Pédocriminalité : onze suspects arrêtés dans une vaste opération en Occitanie 15/11/2025 - Sud Ouest Onze hommes ont été interpellés à la mi-octobre dans six départements d’Occitanie lors d’une vaste opération visant des détenteurs et diffuseurs d’images pédopornographiques… Lire la suite…  VIOLENCE SEXUELLES AU SEIN DE L’EGLISE CATHOLIQUE INFO RMC. Violences dans l’enseignement catholique: les demandes de réparation en hausse de 40% 18/11/2025 - RMC - BFMTV La médiatisation de l’affaire Bétharram a provoqué un afflux inédit de témoignages dans l’enseignement catholique. Selon nos informations, les demandes de réparation adressées aux instances de l’Église ont bondi de 40 % en un an… Lire la suite… AFFAIRE LE SCOUARNEC Affaire Le Scouarnec. "Ce procès nous a échappé et n'a pas été pensé pour nous", dénoncent les victimes dans une lettre ouverte 07/11/2025 - France info Le collectif de victimes de Joël Le Scouarnec a envoyé une lettre ouverte à la procureure de la République. Des victimes qui regrettent un manque de reconnaissance et surtout de n'avoir pas été correctement "prises en compte", durant les trois mois d'un procès hors norme… Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SPORTIF «Je porte une plaie intérieure» : Emmanuel Grégoire, candidat PS aux municipales à Paris, révèle avoir subi des violences sexuelles 23/11/2025 - Le Figaro Alors que les affaires d’agressions sexuelles sur des enfants dans le cadre scolaire et périscolaire se multiplient ces derniers mois, Emmanuel Grégoire a «décidé de lever ce silence» sur les violences qu’il a subies il y a environ 40 ans… Lire la suite… INCESTE Des messages « qu’un père ne devrait pas envoyer à sa fille » : à Laval, un homme condamné pour corruption de mineure 13/11/2025 - Ouest France Le quadragénaire originaire d’Alençon (Orne) a noué une relation avec sa fille depuis la prison d’Argentan où il purge une peine de 12 ans de réclusion criminelle pour viol sur mineure de moins de 15 ans. Il a échangé des messages à caractère sexuel avec l’adolescente qui vivait avec sa mère dans le nord de la Mayenne. Le tribunal correctionnel de Laval l’a condamné ce jeudi 13 novembre 2025 à 2 ans de prison ferme… Lire la suite… ASE Victime d’agressions lors de son placement à l’Aide sociale, un enfant de 9 ans attaque l’Etat 14/11/2025 - 20 Minutes Dans les Alpes-Maritimes, une mère et son fils de 9 ans attaquent l’Etat après un placement controversé dans un foyer. La famille dénonce de graves défaillances de la protection de l’enfance… Lire la suite… VIOLENCE SEXUELLE EN MILIEU MEDICAL "Le Scouarnec, ça n’existe pas qu’en Bretagne !" A Montpellier, un médecin jugé pour des viols et atteintes sexuelles sur 13 adolescents 14/11/2025 - Midi Libre Incarcéré en 2021, le docteur Philippe Moulin, qui se présentait comme spécialiste de l’andrologie pédiatrique, une discipline qui n’existe pas en France, nie toute dérive, et affirme que ses gestes sur ces jeunes autistes étaient justifiés par des raisons médicales. Il est jugé du 17 au 21 novembre devant la cour criminelle de l’Hérault… Lire la suite... INTERNATIONAL Un « prédateur » : après 14 ans de cavale, le FBI retrouve cet Américain soupçonné de pédophilie, l’homme vivait en Alsace 14/11/2025 - La Voix du Nord Recherché aux États-Unis pour des faits d’exploitation sexuelle sur mineurs, un fugitif américain a été arrêté en Alsace, il se cachait sous une fausse identité… Lire la suite… LUTTE CONTRE LA PÉDOCRIMINALITÉ Feuille de route allégée, budget réduit : malgré l’urgence de la lutte contre la pédocriminalité, « on a coupé les ailes de la Ciivise » 18/11/2025 - Sud Ouest Malgré une prise de conscience collective, la Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants peine à concrétiser ses recommandations, faute de moyens humains et financiers… Lire la suite… Violences faites aux enfants : un Conseil des victimes annoncé par la Haute-commissaire Sarah El Haïry 20/11/2025 - Ouest France La Haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, a indiqué, mercredi 19 novembre 2025, vouloir créer un Conseil de victimes, qui se pencherait sur les violences faites aux enfants, notamment sexuelles comme dans l’établissement privé de Nantes Saint-Stanislas, dans une interview publiée sur le site du Figaro… Lire la suite… PROXÉNÉTISME Les clients de mineures exploitées sexuellement restent très peu poursuivis : « On est au degré zéro de la réponse pénale » 25/11/2025 - Le Monde La justice estime que 15 000 jeunes filles de moins de 18 ans sont exploitées sexuellement en France. La réponse pénale se concentre sur le démantèlement des réseaux de proxénétisme, alors que les clients sont aussi passibles de poursuites criminelles pour viol sur mineures lorsque les victimes ont moins de 15 ans… Lire la suite... ENLÈVEMENT "C’est dingue" : scène surréaliste à Paris, un enfant a été attrapé par quatre hommes et jeté dans le coffre d'une BMW 17/11/2025 - Femme Actuelle Vendredi 14 novembre 2025, un enfant âgé d'une dizaine d'années aurait été enlevé en pleine rue à Paris, sous les yeux de deux témoins. Pourtant, aucune disparition de mineur n'a été signalée… Lire la suite… De Villepinte à Montreuil, panique générale après des soupçons de tentative d’enlèvement d’enfants 26/11/2025 - Le Parisien En moins d’une semaine, deux enfants scolarisés à Villepinte et Montreuil (Seine-Saint-Denis) affirment avoir été victimes d’une tentative d’enlèvement sur le chemin de leur collège… Lire la suite…
par IED 25 novembre 2025
Objet : Monsieur le Président, 20 enfants violés chaque heure pendant vos discours Monsieur le Président de la République, Pendant que vous prononcez des discours et multipliez les déclarations d'intention, toutes les trois minutes, un enfant est violé en France . Toutes les trois minutes. Pensez-vous qu'ils aient le temps d'attendre ? Pensez-vous que ces enfants puissent patienter pendant que les réformes s'enlisent dans les commissions, que les rapports s'accumulent dans les tiroirs, que les promesses se diluent dans le temps politique ? Chaque année, plus de 166 000 victimes sont recensées. Chaque heure de retard, ce sont vingt enfants supplémentaires brisés, soit plus de quatre cents par jour. Pendant que nous débattons, ils souffrent. Pendant que nous temporisons, ils se taisent. Pendant que nous attendons le « bon moment politique », leur enfance s'évanouit dans la violence et le silence. Depuis votre accession à la présidence en 2017, la protection des enfants – qu'il s'agisse d'Internet ou des institutions censées les défendre – demeure un chantier inachevé, malgré une urgence devenue criante . Associations, magistrats, travailleurs sociaux et experts n'ont cessé d'alerter et de proposer des solutions concrètes, prouvées efficaces dans d'autres démocraties, pour lutter contre les prédateurs en ligne et soutenir les milliers d'enfants victimes de violences. Huit ans plus tard , ces propositions sont restées sans suite, les promesses ministérielles demeurées sans application réelle, et les moyens alloués inexistants. Pendant ce temps, les associations de protection des enfants accomplissent, avec des moyens dérisoires, le travail qui devrait relever de l'État. Ces ONG se donnent un mal que vous ne pouvez même pas imaginer pour ne pas lâcher les victimes, épuisant leurs bénévoles et leurs maigres budgets dans une bataille quotidienne contre l'urgence. Elles pallient les défaillances d'un système institutionnel qui devrait les soutenir. Pendant que ces associations se battent avec des bouts de ficelle, que font les services publics payés pour accomplir ce travail ? Où sont les moyens promis ? Où est la coordination attendue ? Toutes leurs tentatives d'obtenir de l'aide échouent année après année, tandis que les besoins explosent et que les enfants attendent. Pendant que vos gouvernements se concentraient sur les réformes économiques et la compétitivité, la France assistait à une tragédie silencieuse . Les services de protection de l'enfance sont sous-financés, les travailleurs sociaux épuisés, les juges débordés, les pédopsychiatres submergés. Les signalements s'accumulent sans suite, et les drames se répètent. Derrière chaque statistique, il y a des vies. Parmi elles, les plus fragiles : nos enfants. Sur Internet, aucun dispositif de protection d'envergure n'a vu le jour . Les grandes plateformes opèrent trop souvent en toute impunité, tandis qu'une société française s'est même vantée d'offrir à ses abonnés un VPN intégré, permettant de contourner les contrôles d'âge sur les sites pornographiques. Ce manquement fragilise directement la protection des mineurs, et a été dénoncé par le député Thierry Sother auprès de l'Arcom. Votre silence sur ce dossier interroge. La souveraineté numérique commence par l'éthique et la transparence de nos propres acteurs nationaux. Sans cela, toute ambition de protection des mineurs restera illusoire. La protection des enfants ne passe ni par la censure ni par la surveillance de masse, mais par des actions concrètes : responsabiliser les plateformes, former les professionnels, renforcer la coopération internationale . Monsieur le Président, sans paternité biologique, vous auriez pu incarner une paternité encore plus grande : celle d'un homme d'État envers tous les enfants de France. Gouverner, ce n'est pas seulement gérer des budgets ou arbitrer des priorités économiques : c'est protéger, veiller et prendre soin de ceux qui ne peuvent se défendre. Les violences faites aux enfants coûtent des milliards chaque année : altération de la santé, scolarité compromise, insertion sociale entravée, coûts judiciaires et pénitentiaires vertigineux. Chaque euro non investi aujourd’hui entraîne dix euros de réparation demain. Même d’un point de vue comptable, l’inaction est une erreur. Cette lettre est un cri. Le cri de ceux qui travaillent auprès d’enfants en danger et qui manquent de tout. Le cri des familles d’accueil, des éducateurs, des soignants, des juges, et surtout le cri silencieux de ces milliers d’enfants qui souffrent encore dans l’ombre . Sans accompagnement véritable, le risque que ces enfants victimes reproduisent les violences subies demeure alarmant. Protéger un seul enfant peut briser ce cycle destructeur et préserver d'innombrables vies futures . Il est encore temps d’écouter ceux qui proposent des solutions éprouvées, d’agir avec courage, et de faire de la protection de l’enfance une véritable priorité nationale. Car une nation qui ne protège pas ses enfants renonce à son avenir . Et un gouvernement qui laisse ses enfants en danger oublie l’essentiel. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente Innocence en Danger
par IED 18 novembre 2025
Monsieur le Garde des Sceaux, Vous avez promis une « révolution » judiciaire : rendre justice aux victimes, trop longtemps reléguées au second plan. « On va changer totalement le paradigme du ministère de la Justice », avez-vous déclaré mardi dernier. Mais la veille, vous appeliez les juridictions à « faire de l’aide aux victimes une priorité ». Permettez-moi, Monsieur le Ministre, de vous parler des victimes. Les vraies. Celles qu’avec les équipes d’Innocence en Danger je côtoie depuis les 26 ans que j’ai fondé l’association. Les chiffres qui devraient vous interpeller D’après l’édition 2025 du Service de la Statistique, les chiffres 2024 confirment un constat alarmant : la création des cours criminelles départementales (CCD) est un échec, avec un impact négatif sur la justice pénale. Sur sept ans, le nombre de décisions en première instance a chuté de 31% en matière criminelle et de 28,5% en correctionnel. En matière criminelle : Entre 2014 et 2017, les cours d’assises rendaient en moyenne 2 642 décisions par an. Depuis les CCD, la moyenne s’est réduite à 2 049 décisions (2021-2023). L’année 2024 marque un effondrement : seulement 1 772 décisions (1 178 par les assises, 594 par les CCD), soit une chute de plus de 31%. En quatre ans (2021-2024), seules 7 919 décisions ont été rendues, contre 10 568 si le rythme antérieur avait été maintenu. Sans les CCD, 2 649 dossiers supplémentaires auraient pu être jugés. Ce retard explique les propos du procureur général Rémy Heitz le 9 janvier 2025 : « Nous allons dans le mur ». 4 000 affaires criminelles restent en attente, contre 2 000 il y a cinq ans. Sans les CCD, ce stock serait inférieur à 1 400. Qui osera encore dire que les CCD sont un succès et qu’il faut les étendre avec une CRPC criminelle, comme le prévoit le projet « SURE » ? En matière correctionnelle : En 2024, les tribunaux ont rendu 614 704 décisions, un chiffre en apparence supérieur aux années précédentes. Mais cette progression masque une réalité inquiétante : les procédures sans débat contradictoire remplacent les jugements. Les ordonnances pénales ont explosé : 222 214 en 2024 contre 155 165 entre 2014-2017 (+43%). Les CRPC : 101 271 contre 72 921 précédemment (+39%). Pendant ce temps, les jugements correctionnels sont tombés à 232 549, contre 325 163 en moyenne sur 2014-2017, soit -28,5%. Ce que ces chiffres signifient pour une enfant violée. Permettez-moi de traduire ces statistiques en réalité humaine, Monsieur le Ministre. Chaque dossier en attente, c’est un enfant qui attend. Un enfant de 8 ans violé par son beau-père qui devra attendre trois, quatre, cinq ans avant que justice soit rendue. Un enfant qui grandira dans l’angoisse de croiser son agresseur dans la rue. Un enfant qui ne pourra pas commencer à guérir tant que la justice n’aura pas reconnu ce qu’il a subi. Quatre mille affaires criminelles en attente ? Ce sont quatre mille victimes — souvent des enfants — maintenues en suspens. Quatre mille vies gelées. Quatre mille traumatismes qui s’aggravent chaque jour que dure l’attente. Et pendant ce temps, 2 649 dossiers qui auraient dû être jugés ne l’ont pas été à cause d’une réforme ratée. Vous parlez de « sanction utile, rapide et effective ». Mais que signifie « rapide » ? Remplacer la justice par une chaîne de montage ? Une victime d’agression sexuelle n’a pas besoin d’une procédure « rapide » sans débat contradictoire. Elle a besoin d’être entendue. D’être crue. De voir son agresseur répondre de ses actes devant un tribunal. De pouvoir dire, en face, ce qu’elle a subi. Une « justice rapide », c’est 28,5% de jugements correctionnels en moins, donc 28,5% de victimes en moins qui ont pu s’exprimer, être entendues, exister. L’aide aux victimes, une priorité ? Vous appelez les juridictions à « faire de l’aide aux victimes une priorité ». Mais comment le peuvent-elles quand les cours d’assises — seul lieu où les victimes de crimes peuvent vraiment être entendues — rendent 31% de décisions en moins ? Monsieur le Ministre, je dirige une organisation qui accompagne environ 400 dossiers d’abus sexuels sur mineurs par an. Je sais ce qu’est une victime. Je sais ce dont elle a besoin. Et ce dont elle a besoin, ce n’est pas des réformes cosmétiques. Elle a besoin : - Que son dossier soit traité dans un délai raisonnable — pas dans cinq ans - Que son agresseur soit jugé et condamné — pas qu’on lui propose un deal en CRPC - D’être entendue par un tribunal — pas traitée comme un numéro de dossier - Que la justice investisse les moyens nécessaires — pas qu’elle invente des raccourcis pour masquer son effondrement Face à l’échec, que proposez-vous ? Le projet « SURE » prévoit une CRPC criminelle : une procédure expéditive pour des crimes. Pour des viols. Pour des meurtres. Une victime de viol pourrait donc voir son agresseur échapper aux assises grâce à un accord préalable. Plus de débat public. Plus de confrontation. Plus de jury populaire. Juste un deal entre le parquet et l’accusé. Vous appelez ça « rendre justice aux victimes » ? Si vous vouliez vraiment aider les victimes, voici ce que vous feriez : 1. Évaluer l’efficacité des CCD, 2. Recruter massivement des magistrats formés car vous ne pouvez pas rendre la justice rapidement avec des juridictions asphyxiées, 3. Former les professionnels — Juges, avocats, policiers doivent être formés à l’audition des victimes, en particulier des enfants, 4. Créer des chambres spécialisées; Les abus sexuels sur mineurs nécessitent une expertise spécifique, 5. Investir dans l’accompagnement, 6. Les associations ont besoin de moyens. Pas de discours, 7. Déployer les technologies de détection— Des outils existent pour traquer les contenus pédopornographiques. Sans oublier que les CCD monopolisent 5 magistrats professionnels où la Cour d’assises n’en nécessite que 3… Dans notre système où le manque de magistrats est un facteur de paralysie, l’incohérence du projet saute aux yeux… sauf à imaginer qu’il s’agit uniquement d’économiser le coût des jurés. En revanche la Cour d’assises impose une forme de pédagogie à l’égard des jurés lors de l’audience, qui profite également aux victimes… La pénurie de places en CCD pousse les juges d'instruction à reclasser les faits, une démarche qui dilue la gravité des actes, dont les conséquences sont très négatifs autant pour la victime que pour l’accusé. La vérité, Monsieur le Ministre, c’est que vous ne voulez pas investir les milliards nécessaires pour une vraie justice. Vous ne voulez pas recruter des juges. Donc il faut supprimer les procès. Et pendant ce temps, les vrais prédateurs — ceux qui ont les moyens de se payer les meilleurs avocats, de faire traîner les procédures, d’intimider les victimes — continuent à circuler librement. Parce qu’une « justice rapide », elle ne s’applique qu’aux pauvres, aux faibles, à ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre. Rencontrez les victimes que nous accompagnons. Regardez dans les yeux un enfant de 10 ans qui attend depuis trois ans que son violeur soit jugé. Expliquez-lui pourquoi votre réforme des CCD a fait exploser les délais. Expliquez-lui pourquoi la « justice rapide » que vous promettez, ce sont des ordonnances pénales pour petits délinquants, mais pas pour son agresseur. Les actes parlent plus fort que vos mots. En attendant votre « révolution » judiciaire, nous continuerons de faire notre travail. À accompagner les 400 dossiers par an. À tenir la main des enfants traumatisés. À les aider à survivre aux délais que vous avez créés. À leur expliquer pourquoi la justice qu’on leur a promise n’arrive jamais. Nous continuerons à ramasser les morceaux de ce que votre système brise. Parce que si les victimes étaient vraiment une priorité, vous auriez investi les moyens nécessaires pour une vraie justice. Face à une telle dégradation, qui peut encore se satisfaire d’une réponse pénale de plus en plus appauvrie, où la simplicité procédurale remplace le contradictoire et fragilise la justice de fond ? Il est urgent de repenser ces réformes avant que la justice pénale ne perde définitivement sa crédibilité et sa capacité à juger équitablement. En vous priant d’agréer, Monsieur le Garde des Sceaux, l’expression de ma considération vigilante, Homayra Sellier Présidente et Fondatrice, Innocence en Danger Vingt-six ans au service des vraies victimes

Procès

par IED 5 décembre 2025
Le 24 novembre 2025, devant la cour d’assises des Landes, s’est ouvert le procès de Maylis Daubon, une femme âgée de 53 ans, accusée d’avoir empoisonné ses deux filles avec des médicaments, dont l’aînée est décédée en 2019. Représentée par Maître Elodie Toniazzo, Innocence en Danger s’est constituée partie civile. Le contexte tragique Le 13 novembre 2019, la fille aînée de Maylis Daubon, 18 ans, fait un malaise à son domicile à Dax et est transportée à l'hôpital. Elle décède six jours plus tard. L'autopsie révèle une présence massive de médicaments dans son organisme : plus de vingt molécules différentes incluant bêtabloquants, psychotropes, anxiolytiques et antidépresseurs. Le profil inquiétant de la mère L'enquête dévoile un comportement troublant de la part de Maylis Daubon. Présentée comme très préoccupée par la médecine, elle aurait multiplié les consultations médicales : sa fille aînée aurait consulté une trentaine de médecins au cours de sa vie. L’accusation reproche à Maylis Daubon d’avoir inventé ou exagéré des pathologies, et d’avoir administré de nombreux médicaments à ses deux filles, ce qui aurait pu conduire à une emprise psychologique et chimique et à la mort de l’aînée, que la défense conteste. Une expertise psychiatrique décrirait Maylis Daubon comme une femme présentant une grande instabilité émotionnelle et de l’impulsivité, avec des exigences de réussite et un besoin marqué de valorisation. Les experts évoqueraient un possible syndrome de Münchhausen par procuration, un trouble rare dans lequel un parent pourrait rendre volontairement son enfant malade pour attirer l’attention et la compassion ; ce que la défense nie formellement. Une emprise totale Depuis le divorce conflictuel en 2009 de Maylis Daubon avec Yannick Reverdy, ancien handballeur international, les deux filles auraient été coupées de tout contact avec leur père. Selon les informations de l’enquête, la mère exercerait une emprise sur ses filles depuis la séparation, visant à exclure définitivement leur père. Les accusations Le procès de Maylis Daubon s’est tenu du 24 novembre au 3 décembre 2025 devant la Cour d’assises des Landes. Elle a fait face à trois chefs d'accusation : l'empoisonnement de sa fille aînée, la tentative d'empoisonnement de sa cadette (des analyses toxicologiques auraient révélé les mêmes substances dans ses cheveux), et la tentative d’assassinat de son ex-mari depuis la prison. Maylis Daubon conteste ces accusations : elle affirme que sa fille aînée s’était suicidée et nie toute volonté d’isolement, de manipulation, ou d’empoisonnement. Innocence en Danger, partie civile Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans ce dossier, et a été représentée par Me Elodie Toniazzo, avocate au barreau de Nîmes. Me Toniazzo a pointé du doigt les dysfonctionnements du système de santé, et notamment le manque de communication et de corrélation entre les médecins, les pharmaciens et la CPAM. Sa plaidoirie a mis en exergue des « taux astronomiques » de médicaments prescrits et a insisté sur la répétition des ordonnances, le nombre élevé de consultations, ainsi que sur l’emprise psychologique et médicamenteuse exercée sur les enfants. Elle a également souligné des incohérences relevées dans les déclarations de l’accusée, ainsi que les éléments matériels qui, selon elle, démontraient que les doses n’avaient pu être absorbées que sous le contrôle de la mère. Le verdict Le verdict a été rendu le 3 décembre 2025. La cour d’assises des Landes a condamné Maylis Daubon à 30 années de réclusion criminelle, assorties d’une période de sûreté de 20 ans. Elle dispose de 10 jours pour interjeter appel. Les médias en parlent https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/landes/mont-de-marsan/on-est-sur-des-taux-astronomiques-comment-maylis-daubon-accusee-d-avoir-empoisonne-sa-fille-a-pu-se-procurer-une-centaine-de-boites-de-medicaments-3256828.html https://www.sudouest.fr/faits-divers/affaire-daubon/mere-soupconnee-de-l-empoisonnement-de-ses-filles-les-racines-de-ce-drame-c-est-la-rupture-entre-maylis-daubon-et-yannick-reverdy-regrette-la-partie-civile-26935884.php https://www.lavoixdunord.fr/1652482/article/2025-12-03/elle-aurait-empoisonne-ses-filles-l-avocat-general-requiert-30-ans-de-prison
par IED 30 octobre 2025
Les faits En juin 2024, le CHU de Reims signale un cas grave de maltraitance infantile après avoir pris en charge aux urgences pédiatriques un bébé de 10 mois dans un état critique. L'enfant présentait de nombreux hématomes, trois fractures, des lésions oculaires et une lacération du foie. C'est la grand-mère maternelle, inquiète de l'état de santé de son petit-fils, qui avait demandé à sa fille de l'emmener aux urgences. Les actes de maltraitance L'enquête révèle des actes particulièrement graves : Des violences physiques répétées ayant causé de multiples blessures au bébé, notamment des hématomes, fractures et lacérations internes L'enfant a été emballé dans du film cellophane avec "juste un trou pour la bouche" pour lui permettre de respirer (des images et vidéos ont été utilisées comme preuves) Le compagnon a également avoué avoir égorgé le chat de son ex-compagne avec un couteau de cuisine, en présence de la mère, avant d’en jeter le corps à la poubelle Les prévenus La mère (Paloma C.) , âgée de 19 ans au moment du procès : Était âgée de 15 ans à la conception de l'enfant Nie les maltraitantes infligées à son fils et affirme que c’était "un enfant voulu" Déclare avoir été "paralysée par la peur" dans ce qu’elle décrit comme une "relation d'emprise" Son comportement en audience montre une absence totale d'émotion face aux violences subies par son enfant Quatre témoins indépendants ont rapporté l’avoir vue fumer des joints près de son fils, crier sur lui ou le secouer L'ex-compagnon , âgé de 28 ans : Reconnaît avoir été "impulsif et violent" envers l'enfant Prétend d'abord que l'emballage dans la cellophane était "un jeu" familial, puis avoue avoir eu l'idée sur internet S’est lui-même qualifié de "psychopathe" A égorgé un chat devant la mère Le procès La mère et son compagnon ont comparu devant le Tribunal judiciaire de Reims pour des actes de torture et de barbarie. Le tribunal de Reims a prononcé le 28 octobre 2025 : Une peine de 8 ans d’emprisonnement à l’encontre de l'ex-compagnon (qui se trouvait déjà en détention provisoire) Une peine de 5 ans d’emprisonnement à l’encontre de la mère (peine plus lourde que les réquisitions du procureur, qui étaient de 5 ans dont 1 avec sursis) Le retrait total de l'autorité parentale pour la mère a été prononcé Une interdiction définitive de détenir un animal pour les deux Ils ont 10 jours pour faire appel. Innocence en Danger était partie civile dans cette affaire et représentée par Maître Mathias Darmon . L’association vient ainsi en soutien à l’intérêt de la victime et contribue à la recherche de la vérité. L'état de l'enfant Plus d'un an après les faits, l'enfant a été placé dans une famille d'accueil. Il va mieux : il dort mieux, mange et marche. Cependant, il conserve des séquelles psychologiques importantes : il est impossible de lui laver ou de lui toucher le visage. La position du procureur François Schneider, procureur de la République de Reims, a qualifié cette affaire d'"absolument sordide" et a dénoncé "l'absence totale de sentiments des prévenus" et leur "manque d'empathie le plus complet". Selon lui, les deux prévenus sont des "psychopathes" et c'est "la rencontre de ces deux psychopathes" qui a déclenché cette violence envers un enfant innocent. Lire l’article de FranceBleu.fr du mardi 28 octobre 2025 Lire l’article du Parisien du mardi 28 octobre 2025
par IED 17 octobre 2025
Constitution de Partie Civile du 17 au 24 octobre 2025 Ce vendredi 17 octobre 2025 débute le procès de Dahbia Benkired, accusée de meurtre accompagné de viol, torture ou acte de barbarie sur la petite Lola. LES FAITS : Le 14 octobre 2022, Lola, une jeune fille de 12 ans, disparaît en rentrant du collège à Paris. Son corps sans vie est retrouvé le soir même dans une malle en plastique au pied de son immeuble. Dahbia Benkired, 27 ans, est arrêtée le lendemain. Elle a reconnu les faits. Cette femme d'origine algérienne était hébergée par sa sœur au 19e arrondissement, tandis que les parents de Lola occupaient le poste de gardiens de l'immeuble. DEROULEMENT DES ÉVÉNEMENTS : Les images de vidéosurveillance montrent que Lola croise Dahbia Benkired vers 15h15 et entre avec elle dans l'immeuble. C'est la dernière image de la jeune fille vivante. Dahbia ressort seule à 17 heures, traînant de lourds bagages. AGISSEMENTS INCRIMINÉS : Selon l'enquête, Dahbia Benkired aurait forcé Lola à entrer dans l'appartement de sa sœur, lui aurait imposé des actes sexuels et l'aurait frappée à plusieurs reprises avec des ciseaux et un cutter. Enroulée d'adhésif, y compris sur le visage, la fillette est morte d'asphyxie. Son corps présentait de multiples lésions. PROCÈS : Des expertises psychiatriques ont établi que Dahbia Benkired ne souffre d’aucun trouble ayant aboli son discernement : elle est donc pénalement responsable. Son procès s'ouvre le 17 octobre 2025 devant la cour d'assises de Paris, trois ans après les faits. L’accusée comparaît pour "meurtre d'une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d'un viol, de torture ou d'actes de barbarie" ainsi que pour "viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie". Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. VERDICT : Au terme de six jours d’audience, la Cour d’assises de Paris a rendu son verdict le 24 octobre 2025 . Dahbia Benkired a été reconnue coupable du viol, de la torture et du meurtre de la jeune Lola. Elle a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité dite « incompressible » ou « réelle ». Instaurée en France en 1994, cette peine est la plus sévère prévue par le code pénal. Il s’agit d’une peine privative de liberté sans possibilité d'aménagement durant une période de sûreté illimitée, empêchant ainsi toute libération anticipée pendant au moins 30 ans (sauf décision judiciaire exceptionnelle). Dahbia Benkired est la première femme en France à être condamnée à cette peine. Elle n’a pas interjeté appel , rendant ainsi sa condamnation définitive à l’expiration du délai légal de dix jours. Innocence en Danger, représentée par Maître Mathias Darmon, s'est constituée partie civile dans cette affaire et a tenté d’obtenir que l’accusée explique ce qui l’a amenée à de tels actes. Articles dans la presse : Europe1.fr du 17 octobre 2025 : Meurtre de Lola : Dahbia Benkired, bourreau de la collégienne de 12 ans, face à la justice BFMTV.com du 18/10/2025 : Meurtre de Lola: pour l'avocat des parties civiles, les excuses de l'accusée sont "difficiles à entendre" Europe1.fr du 20/10/2025 : Procès de Dahbia Benkired : des médecins légistes appelés à la barre pour éclaircir le mobile du meurtre de Lola LeParisien.fr du 23/10/2025 : Procès de Dahbia Benkired : «Vous avez essayé d'effacer Lola, mais c'est raté», revivez les plaidoiries des parties civiles Lefigaro.fr du 24/10/2025 : Meurtre de Lola : la perpétuité incompressible, requise à l’encontre de Dahbia Benkired, une peine rarissime SudOuest.fr du 04/11/2025 : Meurtre de Lola : Dahbia Benkired ne fera pas appel de sa condamnation, la « perpétuité réelle » définitive
par IED 26 septembre 2025
Constitution de Partie Civile • 15 septembre 2025 Les Faits : 2 individus girondins ont été jugés pour proxénétisme aggravé sur 5 adolescentes âgées de 13 à 15 ans, toutes placées à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). L’enquête a débuté entre 2021 et 2022 à Mérignac, et les faits ont été révélés fin 2022 par le Centre départemental de l’enfance et de la famille à Eysines. Le principal prévenu aurait recruté cinq adolescentes, toutes placées à l’ASE, pour les pousser à se prostituer moyennement argent et produits stupéfiants. Un jeune homme de 25 ans a également été jugé pour complicité, soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire. Constitution Innocence en Danger Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire. Représentée par Maître Margot Saure, l’association entend à nouveau alerter l’opinion publique sur la recrudescence du proxénétisme de mineurs en France par de très jeunes adultes voire des mineurs. Ce procès soulève également des questions fondamentales concernant la responsabilité des institutions censées protéger ces mineur.e.s. Procès du 15 au 17 septembre 2025 Compte rendu de Maitre Margot Saure sur le déroulé du procès : « A la barre ont pu se succéder les victimes, toutes de très jeunes filles (de 14 à 17 ans) extrêmement vulnérables, placées dans un foyer dès l'enfance avec des parcours de vie particulièrement cabossés. Des proies faciles, multi carencées, en recherche d'affection et fascinées par ce que nous nommons dans ces dossiers "le phénomène Zahia ou Pretty Woman" : certaines ont pu dire "je me sentais exister" ou "pour une fois je me sentais importante" comme si leur activité prostitutionnelle permettait de reprendre le lead et contrebalancer de façon artificielle d'importantes carences affectives. Une forme d'emprise se met aussi en place, les proxénètes, qu'elles nommaient de façon totalement dissonante "leur protecteur", leur laissant souvent miroiter une possible relation sentimentale ... Elles ont pu raconter comment elles ont été approchées par ces proxénètes qui venaient directement les chercher aux portes de leur foyer et les abreuvaient en stupéfiants afin qu'elles puissent exécuter parfois jusqu'à 10 passes par jour... Les stupéfiants sont réellement un moteur dans ces dossiers : les proxénètes fournissent à ses mineurs cocaïne, ecstasy, cannabis qui sont parfois, et de manière illusoire bien sûr, plus efficaces que les antidépresseurs ou anxiolytiques qui leur sont prescrits au vu de leur parcours de vie. Les filles deviennent rapidement dépendantes à ces substances et, faute de moyen, créent des dettes auprès de leur proxénète, qu'elles remboursent via leur activité prostitutionnelle. A l'audience, beaucoup racontaient être en état dissociatif permanent, l'une d'elle ayant même pu me dire "ce n'est pas grave car ce n'est pas la réalité", tant les substances et la dissociation l'ont déconnecté de son corps au moment des passes. Les membres du foyer ont également été appelés à témoigner et j'ai pu les questionner sur la présence de réseaux de prostitution au sein de leur foyer. En synthèse : - La prostitution des jeunes filles est un phénomène omniprésent dans les foyers (certain éducateur ne s'en offusquait même plus..) ; Ils indiquent n'avoir aucun moyen pour retenir les jeunes filles au sein de la structure et être pourtant bien conscients de leur activité prostitutionnelle : certaines filles sortent le soir maquillées et habillées en conséquence, verbalisant directement à leur éducateur "je vais travailler". Un uber est la plupart du temps présent devant le foyer pour les récupérer. Selon leurs dires, certaines regagnent le foyer seulement quelques jours, parfois quelques semaines, plus tard dans un "état déplorable" pour reprendre leur terme. Je les ai questionnés sur le protocole mis en place dans ce type de situation : sans surprise, aucune hospitalisation, ni même une simple consultation médicale. - Lorsqu'une jeune fille fugue, sa disparition est signalée au bout de 48h seulement. Le motif de la plainte est "disparition inquiétante". Aucune plainte pour suspicion de proxénétisme. - Des notes sont faites aux départements en charge mais bien souvent rien n'est fait ... Enfin, et comme c'est le cas dans ce type de dossier, aucun des clients n'a été poursuivi alors que les annonces mises en ligne par les proxénètes ne laissaient que peu de doute sur la minorité des filles. Certaines filles ont pu me dire que la plupart des clients recherchaient justement cela.... Concernant les accusés, aucun ne reconnaissait les faits et ne voulait réellement répondre aux questions. J'aurais aimé que cette audience puisse nous permettre de comprendre un peu mieux comment se nouait la relation, l'emprise victimes/proxénètes, mais nous nous sommes réellement retrouvés face à un mur… Quant à l'organisation "matérielle" du proxénétisme qui a pu être objectivée via la téléphonie notamment, rien de nouveau... Ces trafics répondent malheureusement à l'organisation que l'on peut retrouver dans les trafics de stup. L'accusé principal, Monsieur SAINT ELI, a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Monsieur BOLOSIER a été condamné à 2 ans de sursis probatoire. Etant entré lui-même dans la prostitution à l'âge de treize ans, il était compliqué de savoir s'il avait réellement conscience de ces actes, d'autant qu'il n'en tirait pour sa part aucun profit. Enfin, je constate à chacune de ces audiences que la notion de proxénétisme est extrêmement mal comprise par les accusés et les victimes ce qui pose quelques difficultés... » Maitre Margot Saure , avocate Innocence en Danger. NB : L'année 2024 est réellement une année noire puisqu'on estime à 22 000 le nombre de mineurs qui se prostituent (c'est bien sur une estimation car il s'agit de trafic occulte). Pour comparaison, en 2019 ce chiffre était de 9 000...  Articles sur le procès : Le figaro, article du 17 septembre 2025 France Bleu, article du 17 septembre 2025

Évènements

par IED 3 novembre 2025
Chaque jour, des milliers d’enfants et d’adolescent·es subissent des violences qui marquent leurs vies à jamais. Trop souvent, leur parole est étouffée. Trop souvent, les coupables restent impunis. Le 15 novembre, refusons l’inacceptable. Marchons ensemble pour dire STOP. Pour briser le silence Pour soutenir les victimes et les survivant·es Pour exiger une véritable protection de l’enfance Vous êtes survivant·e ? Parent ? Ami·e, professionnel·le de l’enfance, ou simplement convaincu·e que chaque enfant mérite d’être protégé ? Votre présence compte. Votre voix compte. Ensemble, nous pouvons faire changer les choses. RDV à PARIS avec le cortège Innocence en Danger le 15 novembre, départ à 14h, Place des Droits de l'Enfant, Paris 75014
par IED 21 juillet 2025
Arnaud de Meester, ultra-triathlète belge, est reconnu pour ses exploits dans des épreuves extrêmes telles que l'Enduroman. Au-delà de ses performances sportives, il s'engage activement pour des causes sociales, notamment en soutenant l'association Innocence en Danger. Un engagement pour la protection de l'enfance Profondément touché par la cause des enfants victimes de violences sexuelles, Arnaud de Meester met son énergie et sa notoriété au service d'Innocence en Danger. Cette association internationale lutte contre toutes les formes de violences faites aux enfants, en particulier les abus sexuels, en offrant un soutien juridique et psychologique aux victimes et en sensibilisant le public. En 2022, Arnaud a réalisé un défi sportif exceptionnel baptisé "Cham-Cham" : une ascension du Mont Blanc depuis l'église de Chamonix, suivie d'un retour en courant au point de départ. Ce challenge, au-delà de la performance physique, visait à attirer l'attention sur les actions d'Innocence en Danger et à mobiliser des soutiens pour la cause. Par ses actions, Arnaud de Meester démontre que le sport peut être un vecteur puissant de sensibilisation et de solidarité, mettant sa passion au service de la protection des plus vulnérables.
par IED 28 février 2024
Le 28 février 2024, Innocence en Danger a participé à un Ciné-Safe pour la diffusion de "Débâcle" à l’Espace Saint-Michel. Ce film poignant, réalisé par Veerle Baetens, a permis d’échanger avec le public sur les thématiques abordées et de sensibiliser à la lutte contre les violences sexuelles faites aux mineurs.
par IED|Rubrique : Évènement 4 octobre 2023
LIEN VERS LA BILLETTERIE SOUND OF FREEDOM Au cinéma le 15 novembre 2023 Une histoire vrai dont Innocence en Danger est heureux d’accompagner la sortie. www.soundoffreedom.fr

Communiqués

par IED 10 décembre 2025
Madame, Dimanche soir, aux Folies Bergère, vous avez prononcé ces mots à l'attention de militantes féministes : « S'il y a des sales connes, on va les foutre dehors. » Ces propos, filmés et diffusés, ont été authentifiés par votre entourage. Deux jours plus tôt, vous promettiez à Olena Zelenska, épouse du président ukrainien, toute votre aide — y compris financière — pour venir en secours aux femmes et aux enfants victimes de la guerre. Les caméras tournaient, les flashs crépitaient, l'émotion était de mise. Était-ce aussi de la figuration ? Discours humanitaire pour les journaux du soir ? Comment concilier cette main tendue aux victimes ukrainiennes avec le poing levé contre les militantes françaises qui osent défendre les victimes de violences sexuelles dans leur propre pays ? Les femmes méritent-elles votre compassion uniquement lorsqu'elles souffrent à des milliers de kilomètres, sous l'œil des photographes officiels ? Certains, pour votre défense, s'empressent déjà de plaider que vous avez été filmée à votre insu. Et alors ? Depuis quand la sincérité est-elle une circonstance atténuante pour le mépris ? Ce que révèle une caméra cachée, c'est précisément ce que l'on pense vraiment. La Première dame de France n'est pas une citoyenne ordinaire qui pourrait se permettre des apartés dans l'intimité d'une loge. Vous occupez une fonction — non élue, certes, mais symbolique et puissante — qui vous confère des responsabilités et des devoirs envers le peuple français. Ce peuple compte des millions de femmes victimes de violences. C'est à elles que vous devez des comptes, pas à vos amis du showbiz. Nous aurions pu attendre de vous, épouse d'un président qui a fait des violences faites aux femmes « la grande cause du quinquennat » en 2017, puis réitéré cet engagement il y a quelques semaines, un tout autre message. À la place, vous avez choisi l'insulte. Vous avez choisi de rassurer un homme accusé de viol — qu'un non-lieu ne transforme pas en innocent, mais simplement en homme non poursuivi — plutôt que de témoigner la moindre considération pour celles qui portent la voix des victimes. Un non-lieu n'est pas un acquittement. C'est une décision qui dit : les charges sont insuffisantes pour aller au procès. Il ne dit rien ni de la vérité ni de la souffrance d'une plaignante. Il ne dit rien des ITT constatés. Il dit seulement que notre système judiciaire, faute de moyens, de formation, d'enquêteurs spécialisés, échoue — dans l'immense majorité des cas — à mener ces affaires jusqu'au bout. La prise en charge des violences sexuelles dans notre pays n'est pas défaillante, Madame. C'est un carnage . Un carnage pour les victimes qu'on abandonne. Un abattoir pour la confiance dans nos institutions. Et vous, plutôt que d'incarner l'espoir d'un changement, vous riez en coulisses avec ceux qui n'ont jamais rien à craindre de ce système. Car il faut parler d'eux aussi — ce parterre de courtisans qui vous entourait ce soir-là. Manuel Valls, Claude Lelouch, Bernard Montiel, et tous les autres. Ces habitués des premières loges qui traversent les quinquennats et les scandales sans jamais être éclaboussés, sans jamais prendre parti, sans jamais risquer quoi que ce soit. On les imagine déjà, à table, en ville, mimant votre réaction avec délectation : « Tu as vu Brigitte ? Formidable! Elle leur a dit leurs quatre vérités, à ces hystériques ! » Ils applaudiront, ils riront, ils se congratuleront de leur entre-soi préservé. Gilbert Bécaud chantait l'indifférence : ceux qui regardent passer le monde sans jamais s'y mêler, qui haussent les épaules devant l'injustice pourvu que leur confort soit sauf. Votre soirée aux Folies Bergère les a confirmés dans ce rôle qu'ils tiennent depuis toujours : spectateurs professionnels, jamais concernés, toujours du bon côté du pouvoir; l'incarnation même de cette France qui détourne le regard quand une femme parle, qui change de trottoir quand une victime témoigne. Alors que des femmes se battent pour que la parole des victimes soit enfin entendue, vous avez choisi votre camp. Non pas celui des « grandes causes » brandies dans les discours officiels, mais celui des rires en coulisses, des photos complices, des puissants qui se serrent les coudes. Ces « sales connes » que vous promettez de faire expulser, ce sont des femmes. Des militantes. Des citoyennes qui exercent leur droit de manifester, d’interpeller, de refuser le silence. Ce sont peut-être aussi des victimes. Ce sont certainement des sœurs, des filles, des amies de victimes. Vos mots ne resteront pas dans les coulisses d'un théâtre. Ils résonnent désormais comme un aveu : pour le couple présidentiel, la « grande cause » n'était qu'un slogan. Les victimes n'avaient qu'à se taire. Judith Godrèche l'a dit avec dignité : « Moi aussi je suis une sale conne. » Nous sommes des millions. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente Innocence en Danger
par IED 25 novembre 2025
Objet : Monsieur le Président, 20 enfants violés chaque heure pendant vos discours Monsieur le Président de la République, Pendant que vous prononcez des discours et multipliez les déclarations d'intention, toutes les trois minutes, un enfant est violé en France . Toutes les trois minutes. Pensez-vous qu'ils aient le temps d'attendre ? Pensez-vous que ces enfants puissent patienter pendant que les réformes s'enlisent dans les commissions, que les rapports s'accumulent dans les tiroirs, que les promesses se diluent dans le temps politique ? Chaque année, plus de 166 000 victimes sont recensées. Chaque heure de retard, ce sont vingt enfants supplémentaires brisés, soit plus de quatre cents par jour. Pendant que nous débattons, ils souffrent. Pendant que nous temporisons, ils se taisent. Pendant que nous attendons le « bon moment politique », leur enfance s'évanouit dans la violence et le silence. Depuis votre accession à la présidence en 2017, la protection des enfants – qu'il s'agisse d'Internet ou des institutions censées les défendre – demeure un chantier inachevé, malgré une urgence devenue criante . Associations, magistrats, travailleurs sociaux et experts n'ont cessé d'alerter et de proposer des solutions concrètes, prouvées efficaces dans d'autres démocraties, pour lutter contre les prédateurs en ligne et soutenir les milliers d'enfants victimes de violences. Huit ans plus tard , ces propositions sont restées sans suite, les promesses ministérielles demeurées sans application réelle, et les moyens alloués inexistants. Pendant ce temps, les associations de protection des enfants accomplissent, avec des moyens dérisoires, le travail qui devrait relever de l'État. Ces ONG se donnent un mal que vous ne pouvez même pas imaginer pour ne pas lâcher les victimes, épuisant leurs bénévoles et leurs maigres budgets dans une bataille quotidienne contre l'urgence. Elles pallient les défaillances d'un système institutionnel qui devrait les soutenir. Pendant que ces associations se battent avec des bouts de ficelle, que font les services publics payés pour accomplir ce travail ? Où sont les moyens promis ? Où est la coordination attendue ? Toutes leurs tentatives d'obtenir de l'aide échouent année après année, tandis que les besoins explosent et que les enfants attendent. Pendant que vos gouvernements se concentraient sur les réformes économiques et la compétitivité, la France assistait à une tragédie silencieuse . Les services de protection de l'enfance sont sous-financés, les travailleurs sociaux épuisés, les juges débordés, les pédopsychiatres submergés. Les signalements s'accumulent sans suite, et les drames se répètent. Derrière chaque statistique, il y a des vies. Parmi elles, les plus fragiles : nos enfants. Sur Internet, aucun dispositif de protection d'envergure n'a vu le jour . Les grandes plateformes opèrent trop souvent en toute impunité, tandis qu'une société française s'est même vantée d'offrir à ses abonnés un VPN intégré, permettant de contourner les contrôles d'âge sur les sites pornographiques. Ce manquement fragilise directement la protection des mineurs, et a été dénoncé par le député Thierry Sother auprès de l'Arcom. Votre silence sur ce dossier interroge. La souveraineté numérique commence par l'éthique et la transparence de nos propres acteurs nationaux. Sans cela, toute ambition de protection des mineurs restera illusoire. La protection des enfants ne passe ni par la censure ni par la surveillance de masse, mais par des actions concrètes : responsabiliser les plateformes, former les professionnels, renforcer la coopération internationale . Monsieur le Président, sans paternité biologique, vous auriez pu incarner une paternité encore plus grande : celle d'un homme d'État envers tous les enfants de France. Gouverner, ce n'est pas seulement gérer des budgets ou arbitrer des priorités économiques : c'est protéger, veiller et prendre soin de ceux qui ne peuvent se défendre. Les violences faites aux enfants coûtent des milliards chaque année : altération de la santé, scolarité compromise, insertion sociale entravée, coûts judiciaires et pénitentiaires vertigineux. Chaque euro non investi aujourd’hui entraîne dix euros de réparation demain. Même d’un point de vue comptable, l’inaction est une erreur. Cette lettre est un cri. Le cri de ceux qui travaillent auprès d’enfants en danger et qui manquent de tout. Le cri des familles d’accueil, des éducateurs, des soignants, des juges, et surtout le cri silencieux de ces milliers d’enfants qui souffrent encore dans l’ombre . Sans accompagnement véritable, le risque que ces enfants victimes reproduisent les violences subies demeure alarmant. Protéger un seul enfant peut briser ce cycle destructeur et préserver d'innombrables vies futures . Il est encore temps d’écouter ceux qui proposent des solutions éprouvées, d’agir avec courage, et de faire de la protection de l’enfance une véritable priorité nationale. Car une nation qui ne protège pas ses enfants renonce à son avenir . Et un gouvernement qui laisse ses enfants en danger oublie l’essentiel. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente Innocence en Danger
par IED 18 novembre 2025
Monsieur le Garde des Sceaux, Vous avez promis une « révolution » judiciaire : rendre justice aux victimes, trop longtemps reléguées au second plan. « On va changer totalement le paradigme du ministère de la Justice », avez-vous déclaré mardi dernier. Mais la veille, vous appeliez les juridictions à « faire de l’aide aux victimes une priorité ». Permettez-moi, Monsieur le Ministre, de vous parler des victimes. Les vraies. Celles qu’avec les équipes d’Innocence en Danger je côtoie depuis les 26 ans que j’ai fondé l’association. Les chiffres qui devraient vous interpeller D’après l’édition 2025 du Service de la Statistique, les chiffres 2024 confirment un constat alarmant : la création des cours criminelles départementales (CCD) est un échec, avec un impact négatif sur la justice pénale. Sur sept ans, le nombre de décisions en première instance a chuté de 31% en matière criminelle et de 28,5% en correctionnel. En matière criminelle : Entre 2014 et 2017, les cours d’assises rendaient en moyenne 2 642 décisions par an. Depuis les CCD, la moyenne s’est réduite à 2 049 décisions (2021-2023). L’année 2024 marque un effondrement : seulement 1 772 décisions (1 178 par les assises, 594 par les CCD), soit une chute de plus de 31%. En quatre ans (2021-2024), seules 7 919 décisions ont été rendues, contre 10 568 si le rythme antérieur avait été maintenu. Sans les CCD, 2 649 dossiers supplémentaires auraient pu être jugés. Ce retard explique les propos du procureur général Rémy Heitz le 9 janvier 2025 : « Nous allons dans le mur ». 4 000 affaires criminelles restent en attente, contre 2 000 il y a cinq ans. Sans les CCD, ce stock serait inférieur à 1 400. Qui osera encore dire que les CCD sont un succès et qu’il faut les étendre avec une CRPC criminelle, comme le prévoit le projet « SURE » ? En matière correctionnelle : En 2024, les tribunaux ont rendu 614 704 décisions, un chiffre en apparence supérieur aux années précédentes. Mais cette progression masque une réalité inquiétante : les procédures sans débat contradictoire remplacent les jugements. Les ordonnances pénales ont explosé : 222 214 en 2024 contre 155 165 entre 2014-2017 (+43%). Les CRPC : 101 271 contre 72 921 précédemment (+39%). Pendant ce temps, les jugements correctionnels sont tombés à 232 549, contre 325 163 en moyenne sur 2014-2017, soit -28,5%. Ce que ces chiffres signifient pour une enfant violée. Permettez-moi de traduire ces statistiques en réalité humaine, Monsieur le Ministre. Chaque dossier en attente, c’est un enfant qui attend. Un enfant de 8 ans violé par son beau-père qui devra attendre trois, quatre, cinq ans avant que justice soit rendue. Un enfant qui grandira dans l’angoisse de croiser son agresseur dans la rue. Un enfant qui ne pourra pas commencer à guérir tant que la justice n’aura pas reconnu ce qu’il a subi. Quatre mille affaires criminelles en attente ? Ce sont quatre mille victimes — souvent des enfants — maintenues en suspens. Quatre mille vies gelées. Quatre mille traumatismes qui s’aggravent chaque jour que dure l’attente. Et pendant ce temps, 2 649 dossiers qui auraient dû être jugés ne l’ont pas été à cause d’une réforme ratée. Vous parlez de « sanction utile, rapide et effective ». Mais que signifie « rapide » ? Remplacer la justice par une chaîne de montage ? Une victime d’agression sexuelle n’a pas besoin d’une procédure « rapide » sans débat contradictoire. Elle a besoin d’être entendue. D’être crue. De voir son agresseur répondre de ses actes devant un tribunal. De pouvoir dire, en face, ce qu’elle a subi. Une « justice rapide », c’est 28,5% de jugements correctionnels en moins, donc 28,5% de victimes en moins qui ont pu s’exprimer, être entendues, exister. L’aide aux victimes, une priorité ? Vous appelez les juridictions à « faire de l’aide aux victimes une priorité ». Mais comment le peuvent-elles quand les cours d’assises — seul lieu où les victimes de crimes peuvent vraiment être entendues — rendent 31% de décisions en moins ? Monsieur le Ministre, je dirige une organisation qui accompagne environ 400 dossiers d’abus sexuels sur mineurs par an. Je sais ce qu’est une victime. Je sais ce dont elle a besoin. Et ce dont elle a besoin, ce n’est pas des réformes cosmétiques. Elle a besoin : - Que son dossier soit traité dans un délai raisonnable — pas dans cinq ans - Que son agresseur soit jugé et condamné — pas qu’on lui propose un deal en CRPC - D’être entendue par un tribunal — pas traitée comme un numéro de dossier - Que la justice investisse les moyens nécessaires — pas qu’elle invente des raccourcis pour masquer son effondrement Face à l’échec, que proposez-vous ? Le projet « SURE » prévoit une CRPC criminelle : une procédure expéditive pour des crimes. Pour des viols. Pour des meurtres. Une victime de viol pourrait donc voir son agresseur échapper aux assises grâce à un accord préalable. Plus de débat public. Plus de confrontation. Plus de jury populaire. Juste un deal entre le parquet et l’accusé. Vous appelez ça « rendre justice aux victimes » ? Si vous vouliez vraiment aider les victimes, voici ce que vous feriez : 1. Évaluer l’efficacité des CCD, 2. Recruter massivement des magistrats formés car vous ne pouvez pas rendre la justice rapidement avec des juridictions asphyxiées, 3. Former les professionnels — Juges, avocats, policiers doivent être formés à l’audition des victimes, en particulier des enfants, 4. Créer des chambres spécialisées; Les abus sexuels sur mineurs nécessitent une expertise spécifique, 5. Investir dans l’accompagnement, 6. Les associations ont besoin de moyens. Pas de discours, 7. Déployer les technologies de détection— Des outils existent pour traquer les contenus pédopornographiques. Sans oublier que les CCD monopolisent 5 magistrats professionnels où la Cour d’assises n’en nécessite que 3… Dans notre système où le manque de magistrats est un facteur de paralysie, l’incohérence du projet saute aux yeux… sauf à imaginer qu’il s’agit uniquement d’économiser le coût des jurés. En revanche la Cour d’assises impose une forme de pédagogie à l’égard des jurés lors de l’audience, qui profite également aux victimes… La pénurie de places en CCD pousse les juges d'instruction à reclasser les faits, une démarche qui dilue la gravité des actes, dont les conséquences sont très négatifs autant pour la victime que pour l’accusé. La vérité, Monsieur le Ministre, c’est que vous ne voulez pas investir les milliards nécessaires pour une vraie justice. Vous ne voulez pas recruter des juges. Donc il faut supprimer les procès. Et pendant ce temps, les vrais prédateurs — ceux qui ont les moyens de se payer les meilleurs avocats, de faire traîner les procédures, d’intimider les victimes — continuent à circuler librement. Parce qu’une « justice rapide », elle ne s’applique qu’aux pauvres, aux faibles, à ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre. Rencontrez les victimes que nous accompagnons. Regardez dans les yeux un enfant de 10 ans qui attend depuis trois ans que son violeur soit jugé. Expliquez-lui pourquoi votre réforme des CCD a fait exploser les délais. Expliquez-lui pourquoi la « justice rapide » que vous promettez, ce sont des ordonnances pénales pour petits délinquants, mais pas pour son agresseur. Les actes parlent plus fort que vos mots. En attendant votre « révolution » judiciaire, nous continuerons de faire notre travail. À accompagner les 400 dossiers par an. À tenir la main des enfants traumatisés. À les aider à survivre aux délais que vous avez créés. À leur expliquer pourquoi la justice qu’on leur a promise n’arrive jamais. Nous continuerons à ramasser les morceaux de ce que votre système brise. Parce que si les victimes étaient vraiment une priorité, vous auriez investi les moyens nécessaires pour une vraie justice. Face à une telle dégradation, qui peut encore se satisfaire d’une réponse pénale de plus en plus appauvrie, où la simplicité procédurale remplace le contradictoire et fragilise la justice de fond ? Il est urgent de repenser ces réformes avant que la justice pénale ne perde définitivement sa crédibilité et sa capacité à juger équitablement. En vous priant d’agréer, Monsieur le Garde des Sceaux, l’expression de ma considération vigilante, Homayra Sellier Présidente et Fondatrice, Innocence en Danger Vingt-six ans au service des vraies victimes
par IED 13 novembre 2025
Ce rapport a été soumis à l'ONU en octobre 2025 par trois psychologues cliniciennes françaises du CEFRAAP (Centre Francophone de Ressources et d'Accompagnement de l'Addiction à la Pornographie) en réponse à un appel à contributions sur la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle. Le document défend une thèse forte : l'accès des mineurs aux contenus pornographiques constitue une forme d'agression sexuelle . Les auteures démontrent, à partir de leur expérience clinique et de la littérature scientifique, que l'exposition précoce à la pornographie (en moyenne à 9 ans) provoque une effraction psychique comparable à un traumatisme sexuel, avec des symptômes similaires au stress post-traumatique : souvenirs intrusifs, cauchemars, troubles anxieux, perturbation du développement psychosexuel et risque de reproduction de violences. L'objectif du rapport est double : faire reconnaître officiellement cette problématique comme une question de santé publique et de droits de l'enfant par les instances internationales, et obtenir la mise en place de mesures concrètes (cadre juridique de protection, blocage de l'accès, formation des professionnels, campagnes de prévention) au niveau européen et mondial. ------------------- Le rapport du CEFRAAP décrit le contact précoce des mineurs avec la pornographie comme une forme d’agression sexuelle psychique , soulignant ses effets traumatiques, neurobiologiques et relationnels comparables à ceux d’autres formes de violences sexuelles. 1. Nature du contenu pornographique « mainstream » La majorité du contenu consommé par les mineurs est phallocentré, violent et dénué d’affectivité . Études : 45 à 88% des scènes montrent des actes de violence physique (fessées, gifles, étranglement). 97% des victimes de ces agressions filmées sont des femmes, souvent montrées comme consentantes. Près de 50% des vidéos contiennent des insultes sexistes . Ces contenus valorisent la domination masculine, le manque d’empathie et favorisent une « culture du viol » (Dines, 2020). Les sous-genres tels que hentaï ou « dark romance » exposent des violences sexuelles sur mineurs ou des rapports de pouvoir extrêmes. 2. Une exposition de plus en plus jeune et souvent involontaire Âge moyen du premier contact : 9 ans. 40 à 70% des adolescents y sont exposés par accident (pop-up, réseaux sociaux, appareils familiaux). Études : Espagne : 90% des 11 ans ont déjà vu du contenu pornographique. France : 51% des garçons de 12 ans en visionnent au moins une fois par mois (ARCOM, 2023). Conséquences documentées : Développement de croyances sexualisées précoces, acceptation des rapports violents, troubles anxieux, dégoût ou honte. Installation d’une compulsivité sexuelle à l’adolescence. 3. Le contact précoce comme agression sexuelle Ce contact provoque une effraction psychique équivalente à un abus sexuel : sidération, honte, peur, excitation paradoxale. Symptômes identiques à un trouble de stress post-traumatique (DSM-5) : souvenirs envahissants, cauchemars, réactions dissociatives, évitement, dégoût de soi, troubles du sommeil, anxiété ou dépression, comportements autodestructeurs ou compulsifs. Exemple : un enfant de 8 ans peut revivre les scènes vues sous forme de cauchemars, ou un élève reproduire des gestes pornographiques à l’école. Les enfants n’ayant pas encore développé la distinction réel/imaginé ne peuvent intégrer ni symboliser ces images, d’où un traumatisme durable et silencieux . 4. Compulsivité et assimilation de la violence Chez les jeunes exposés précocement : Risque élevé de compulsivité sexuelle et d’imitation des comportements violents. 45% des jeunes s’inspirent de la pornographie dans leur sexualité (IFOP, 2017). 80% de ceux qui en consomment régulièrement adoptent des comportements sexuels agressifs. Effets neurobiologiques : La pornographie altère les circuits du plaisir, de la décision et de l’empathie (Kühn & Gallinat, 2014). L’association répétée de violence et d’excitation entraîne une érotisation du danger : le cerveau apprend à ressentir du plaisir face à la violence. Conséquences sociales : Hausse des pratiques violentes et des viols collectifs entre adolescents (phénomène des « manadas » en Espagne). Confusion entre désir et danger, perte d’empathie et banalisation de la domination. Conclusion Le contact précoce avec la pornographie correspond à une agression sexuelle médiée par la technologie, provoquant : effraction psychique, perturbation neurobiologique et désorganisation affective ; mémoire traumatique durable et altération de la régulation émotionnelle ; troubles anxieux, honte, addictions et comportements sexuels déviants. Reconnaître cette réalité permettrait une prise en charge clinique adaptée et une reconnaissance institutionnelle du traumatisme psychique infligé aux enfants. Télécharger le rapport complet .

Revues de presse

par IED 4 décembre 2025
CONSTITUTIONS DE PARTIE CIVILE D’INNOCENCE EN DANGER Meurtre de Lola : Dahbia Benkired ne fera pas appel de sa condamnation, la « perpétuité réelle » définitive 04/11/2025 - Sud Ouest Meurtre de Lola : Dahbia Benkired ne fera pas appel de sa condamnation, la « perpétuité réelle » définitive… Lire la suite… Enfants maltraités dans des familles d’accueil : un prévenu jugé en appel à Bourges 19/11/2025 - Ouest France A Bourges, un prévenu va être jugé en appel pour avoir organisé un système d’accueil illégal d’enfants sous la protection de l’Aide sociale à l’enfance. Le Département du Nord est visé par une plainte. Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire et est représentée par Maître Jean Sannier… Lire la suite… Mère suspectée de l’empoisonnement de ses filles : qui compose la cour d’assises des Landes ? 25/11/2025 - Sud Ouest Maylis Daubon, jugée pour l’empoisonnement de ses deux filles, comparaît depuis deux jours devant la cour d’assises des Landes. « Sud Ouest » vous explique qui compose les rangs de ce procès à part. Innocence en Danger s’est constituée partie civile et est représentée par Maître Elodie Toniazzo… Lire la suite… Lyon : un ex-opérateur du Samu jugé à partir de lundi pour de multiples viols et agressions sexuelles 29/11/2025 - Le Figaro L’homme, âgé de 60 ans, est accusé de s’en être pris à plusieurs dizaines de victimes, dont des mineurs, pendant de longues années. Une quinzaine de personnes se sont constituées parties civiles pour le procès prévu jusqu’au 12 décembre devant la cour criminelle départementale. Innocence en Danger s’est constituée partie civile et est représentée par Maître Jean Sannier… Lire la suite… Double infanticide : qui est Jennifer B., cette mère accusée d’avoir étouffé ses jumelles de trois mois ? 11/11/2025 - La Dépêche Accusée d’avoir étouffé ses jumelles de trois mois avec leur doudou, Jennifer B. comparaît à partir de mercredi devant la cour d’assises de Bordeaux. À l’époque, elle souffrait d’une dépression post-partum… Lire la suite... VIOLENCE SEXUELLE SUR MINEURS Plus de 600 nourrissons ont subi des violences sexuelles en 2024, selon un rapport 20/11/2025 - Le Figaro La Mission interministérielle pour la protection des femmes indique que 614 enfants âgés de 0 à 2 ans ont été pris en charge pour des faits d’abus sexuels au cours de l’année dernière… Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SCOLAIRE Saint-Joseph de Nay : 14 plaintes déposées pour violences physiques, agressions sexuelles et humiliations répétées 12/11/2025 - l’Humanité L’enquête ouverte par le procureur de la République au mois de juin a permis de recevoir à ce jour 14 plaintes, a indiqué le collectif de victimes de l’établissement catholique Saint Joseph de Nay (Pyrénées-Atlantiques), dans un communiqué envoyé, ce mercredi 12 novembre, révèle l’Humanité… Lire la suite… Pédocriminalité dans les écoles à Paris: "Il faut un fichier accessible à tous comme aux États-Unis" 19/11/2025 - RMC-BFMTV Les écoles de la Ville de Paris font face à plusieurs affaires de pédophilie depuis le début de l'année. Des plaintes ont été déposées et la municipalité assure s'être saisie du sujet. Mais il faut aller plus loin plaide dans les GG une victime de violences sexuelles du genre… Lire la suite… Déjà 15 enquêtes judiciaires ouvertes en 2025 pour violences sexuelles dans les maternelles parisiennes : «Une augmentation très significative» 22/11/2025 – Libération Dans un entretien exclusif à «Libération», la cheffe du parquet des mineurs de Paris, Lisa-Lou Wipf, révèle que ces procédures visent majoritairement des animateurs du périscolaire, et raconte comment les magistrats travaillent sur ces affaires complexes… Lire la suite… « Nous parlons de viols sur des enfants d’à peine trois ans » : des familles exigent la fin du « silence » sur les agressions sexuelles dans le périscolaire à Paris 26/11/2025 - Le Monde Reçues mardi par le ministère de la justice, ces familles annoncent solliciter l’organisation d’une commission parlementaire « avec un périmètre d’enquête capable d’embrasser la dimension systémique de ces violences sexuelles et des maltraitances. » Lire la suite… Un animateur mis en examen et écroué pour des agressions sexuelles sur dix enfants dans l’Essonne 28/11/2025 - Le Monde L’enquête concerne des faits commis entre le 1ᵉʳ janvier 2021 et le 30 avril 2024 à Morigny-Champigny, dans le sud du département, a rapporté le parquet d’Evry… Lire la suite... VIOLENCES ENTRE MINEURS Prescription des violences sexuelles sur mineurs : « Il est urgent d’harmoniser les législations nationales » 05/11/2025 - Le Point ENTRETIEN. L’association Brave Movement publie un rapport sur les systèmes de prescription dans l’UE et attribue la note C à la France. Mié Kohiyama, une de ses membres, plaide pour l’imprescriptibilité… Lire la suite… PÉDOPORNOGRAPHIE Shein signalé à la justice après la découverte de la vente de poupées à caractère pédopornographique sur son site 02/11/2025 - France bleu La répression des fraudes annonce ce samedi avoir saisi la justice après la découverte de poupées sexuelles ayant l'apparence de fillettes sur le site de Shein, géant chinois du e-commerce… Lire la suite… Pédocriminalité : onze suspects arrêtés dans une vaste opération en Occitanie 15/11/2025 - Sud Ouest Onze hommes ont été interpellés à la mi-octobre dans six départements d’Occitanie lors d’une vaste opération visant des détenteurs et diffuseurs d’images pédopornographiques… Lire la suite…  VIOLENCE SEXUELLES AU SEIN DE L’EGLISE CATHOLIQUE INFO RMC. Violences dans l’enseignement catholique: les demandes de réparation en hausse de 40% 18/11/2025 - RMC - BFMTV La médiatisation de l’affaire Bétharram a provoqué un afflux inédit de témoignages dans l’enseignement catholique. Selon nos informations, les demandes de réparation adressées aux instances de l’Église ont bondi de 40 % en un an… Lire la suite… AFFAIRE LE SCOUARNEC Affaire Le Scouarnec. "Ce procès nous a échappé et n'a pas été pensé pour nous", dénoncent les victimes dans une lettre ouverte 07/11/2025 - France info Le collectif de victimes de Joël Le Scouarnec a envoyé une lettre ouverte à la procureure de la République. Des victimes qui regrettent un manque de reconnaissance et surtout de n'avoir pas été correctement "prises en compte", durant les trois mois d'un procès hors norme… Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SPORTIF «Je porte une plaie intérieure» : Emmanuel Grégoire, candidat PS aux municipales à Paris, révèle avoir subi des violences sexuelles 23/11/2025 - Le Figaro Alors que les affaires d’agressions sexuelles sur des enfants dans le cadre scolaire et périscolaire se multiplient ces derniers mois, Emmanuel Grégoire a «décidé de lever ce silence» sur les violences qu’il a subies il y a environ 40 ans… Lire la suite… INCESTE Des messages « qu’un père ne devrait pas envoyer à sa fille » : à Laval, un homme condamné pour corruption de mineure 13/11/2025 - Ouest France Le quadragénaire originaire d’Alençon (Orne) a noué une relation avec sa fille depuis la prison d’Argentan où il purge une peine de 12 ans de réclusion criminelle pour viol sur mineure de moins de 15 ans. Il a échangé des messages à caractère sexuel avec l’adolescente qui vivait avec sa mère dans le nord de la Mayenne. Le tribunal correctionnel de Laval l’a condamné ce jeudi 13 novembre 2025 à 2 ans de prison ferme… Lire la suite… ASE Victime d’agressions lors de son placement à l’Aide sociale, un enfant de 9 ans attaque l’Etat 14/11/2025 - 20 Minutes Dans les Alpes-Maritimes, une mère et son fils de 9 ans attaquent l’Etat après un placement controversé dans un foyer. La famille dénonce de graves défaillances de la protection de l’enfance… Lire la suite… VIOLENCE SEXUELLE EN MILIEU MEDICAL "Le Scouarnec, ça n’existe pas qu’en Bretagne !" A Montpellier, un médecin jugé pour des viols et atteintes sexuelles sur 13 adolescents 14/11/2025 - Midi Libre Incarcéré en 2021, le docteur Philippe Moulin, qui se présentait comme spécialiste de l’andrologie pédiatrique, une discipline qui n’existe pas en France, nie toute dérive, et affirme que ses gestes sur ces jeunes autistes étaient justifiés par des raisons médicales. Il est jugé du 17 au 21 novembre devant la cour criminelle de l’Hérault… Lire la suite... INTERNATIONAL Un « prédateur » : après 14 ans de cavale, le FBI retrouve cet Américain soupçonné de pédophilie, l’homme vivait en Alsace 14/11/2025 - La Voix du Nord Recherché aux États-Unis pour des faits d’exploitation sexuelle sur mineurs, un fugitif américain a été arrêté en Alsace, il se cachait sous une fausse identité… Lire la suite… LUTTE CONTRE LA PÉDOCRIMINALITÉ Feuille de route allégée, budget réduit : malgré l’urgence de la lutte contre la pédocriminalité, « on a coupé les ailes de la Ciivise » 18/11/2025 - Sud Ouest Malgré une prise de conscience collective, la Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants peine à concrétiser ses recommandations, faute de moyens humains et financiers… Lire la suite… Violences faites aux enfants : un Conseil des victimes annoncé par la Haute-commissaire Sarah El Haïry 20/11/2025 - Ouest France La Haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, a indiqué, mercredi 19 novembre 2025, vouloir créer un Conseil de victimes, qui se pencherait sur les violences faites aux enfants, notamment sexuelles comme dans l’établissement privé de Nantes Saint-Stanislas, dans une interview publiée sur le site du Figaro… Lire la suite… PROXÉNÉTISME Les clients de mineures exploitées sexuellement restent très peu poursuivis : « On est au degré zéro de la réponse pénale » 25/11/2025 - Le Monde La justice estime que 15 000 jeunes filles de moins de 18 ans sont exploitées sexuellement en France. La réponse pénale se concentre sur le démantèlement des réseaux de proxénétisme, alors que les clients sont aussi passibles de poursuites criminelles pour viol sur mineures lorsque les victimes ont moins de 15 ans… Lire la suite... ENLÈVEMENT "C’est dingue" : scène surréaliste à Paris, un enfant a été attrapé par quatre hommes et jeté dans le coffre d'une BMW 17/11/2025 - Femme Actuelle Vendredi 14 novembre 2025, un enfant âgé d'une dizaine d'années aurait été enlevé en pleine rue à Paris, sous les yeux de deux témoins. Pourtant, aucune disparition de mineur n'a été signalée… Lire la suite… De Villepinte à Montreuil, panique générale après des soupçons de tentative d’enlèvement d’enfants 26/11/2025 - Le Parisien En moins d’une semaine, deux enfants scolarisés à Villepinte et Montreuil (Seine-Saint-Denis) affirment avoir été victimes d’une tentative d’enlèvement sur le chemin de leur collège… Lire la suite…
par IED 6 novembre 2025
CPC D’INNOCENCE EN DANGER « Ce sera un moment extrêmement difficile » : le procès du meurtre de Lola Daviet, 12 ans débute vendredi 15/10/2025 La Voix du Nord Un crime terrible. La petite Lola Daviet, 12 ans, dont les parents étaient originaires de Lillers et Fouquereuil dans la région, a été violée et tuée le 14 octobre 2022 dans son immeuble du XIX e arrondissement à Paris. La principale suspecte, Dahbia Benkired, doit être jugée à partir de vendredi. Innocence en Danger s’est constituée partie civile et sera représentée par Maître Mathias Darmon. Lire la suite… Meurtre de Lola : Dahbia Benkired condamnée à la réclusion criminelle à perpetuité incompressible 24/10/2025 l’Humanité Jamais une femme n'avait été jusqu'ici condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible. Dans sa plaidoirie, l'avocat général a évoqué l’absence d’empathie de la meurtrière de l'adolescente, l’incohérence et la frustration de l’accusée. Lire la suite… Bébé maltraité et emballé dans de la cellophane à Reims : la mère et son ex-conjoint condamnés à de la prison ferme 28/10/2025 France bleu Le tribunal de Reims a condamné ce mardi une Rémoise à cinq ans de prison ferme, pour avoir maltraité son bébé en juin 2024. L'enfant âgé de moins d'un an avait notamment été emballé dans du film cellophane. Son ex-compagnon, déjà en détention, écope, lui, de huit ans de prison ferme. Innocence en Danger s’est constituée partie civile et a été représentée par Maître Mathias Darmon. Lire la suite… LUTTE CONTRE LA PÉDOCRIMINALITÉ Pédocriminalité : le ministère de l’intérieur retoque un logiciel révolutionnaire 01/10/2025 Mediapart Une entreprise des Vosges a développé une solution inédite de détection d’images pédopornographiques pouvant révolutionner le travail des policiers. Après un an de travail, et alors que le partenariat avait été validé par les services de police spécialisés, le ministère de l’intérieur a bloqué le projet. Lire la suite… Pédocriminalité : plus de 1700 «prédateurs» travaillant au contact d’enfants identifiés par un nouveau dispositif 01/10/2025 Le Figaro Depuis mercredi, les personnels de la Protection de l’Enfance et de la Petite enfance doivent remettre à leur employeur un certificat garantissant qu’ils n’ont pas de condamnation au casier judiciaire ou d’inscription au «Fijais». Lire la suite… Justice : Darmanin veut remettre les victimes au centre du système pénal 18/10/2025 le JDD Gérald Darmanin promet une « révolution » judiciaire : rendre justice aux victimes, trop longtemps reléguées au second plan. Procédures interminables, coût décourageant, manque d’écoute… Dans les faits, la victime reste encore l’angle mort d’un système qui prétend la défendre. Lire la suite... VIOLENCES SEXUELLES AU SEIN DE L’EGLISE CATHOLIQUE Il est accusé de pédophilie : la justice a tranché, le curé restera finalement en détention 01/10/2025 France info La cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) statuait ce mercredi 1er octobre sur la demande de remise en liberté du père Yves Grosjean, incarcéré à Bourges (Cher) pour des soupçons de pédophilie. Lire la suite… Abus sexuels : l’ex-abbé Jean-Claude Mercier condamné pour viol sur mineur 20/10/2025 La Croix Exclu de l’Église catholique fin 2022 et mis en examen en 2023 pour des viols sur mineur à la fin des années 1990, l’ex-abbé Jean-Claude Mercier, 83 ans a été condamné lundi 20 octobre à huit ans de prison ferme par la cour criminelle des Hautes-Pyrénées. Sa peine pourra être aménagée compte tenu de son âge. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SCOLAIRE « Ça fait peur » : à Paris, les signalements pour agression sexuelle dans le périscolaire explosent 02/10/2025 Le Parisien Ces six derniers mois, au moins huit animateurs ont été visés par des signalements pour des faits d’agressions sexuelles sur mineurs. Des faits qui, s’ils ne sont pas spécifiques à Paris, sont particulièrement nombreux dans la capitale. Lire la suite… "Une agression d'une rare sauvagerie" : à Brest, une adolescente de 14 ans rouée de coups par un groupe de collégiens 07/10/2025 France bleu INFO ICI Breizh Izel. Une adolescente de 14 ans a été blessée lundi 6 octobre à Brest après avoir été passée à tabac en pleine journée par un groupe de 14 jeunes, non loin du centre-ville. La victime a déposé plainte et une enquête a été ouverte contre X pour violences volontaires en réunion. Lire la suite… VIOLENCE SEXUELLES EN MILIEU ASSOCIATIF Accusations de maltraitance : le directeur de « SOS Villages d’enfants » suspendu de ses fonctions 04/10/2025 Ouest France À la suite de révélations de l’hebdomadaire « Falter », une enquête est en cours concernant des mauvais traitements commis de 2008 à 2020 à l’encontre d’enfants accueillis en Autriche. « SOS villages d’enfants » héberge des enfants orphelins ou abandonnés. Lire la suite… PÉDOPORNOGRAPHIE À Paris, une association s’oppose au retour d’un élu mis en examen pour détention d’images pédopornographiques 09/10/2025 Le Parisien Mis en cause depuis 2023, Nicolas Jeanneté n’a jamais démissionné de son mandat de conseiller de Paris. Il a fait son retour dans l’hémicycle en juillet dernier. Une association de protection de l’enfance a fait irruption ce mercredi au Conseil de Paris pour dénoncer sa présence. Lire la suite… « Un mélange de honte et de colère » : une maire découvre que son beau-frère est un pédocriminel 14/10/2025 Ouest France Le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné mercredi 8 octobre un ancien conseiller municipal d’Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne) et beau-frère de la maire de la commune pour détention et diffusion d’images pédopornographiques. Il avait été interpellé en mai 2025 comme une cinquantaine d’autres hommes à travers la France. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES SUR MINEURS « Je suis partie de la maison en pleurant » : il aurait agressé sexuellement deux mineures en Anjou 27/10/2025 Ouest France Un homme de 60 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire), ce vendredi 24 octobre 2025, pour des faits d’agressions sexuelles sur mineur. Au début des années 2000, il aurait commis des attouchements sur sa nièce et sa meilleure amie. Lire la suite… Une petite fille de 9 ans dénonce les "gestes déplacés" de son père à Bagnols, sa grande sœur raconte "des actes sexuels" 31/10/2025 Midi Libre Un père de famille a été interpellé dans le cadre de soupçons d’agression sexuelle sur mineure à Bagnols-sur-Cèze. Sa fille, âgée de 9 ans, a raconté aux policiers des gestes et comportements déplacés. Lire la suite...  AFFAIRE BÉTHARRAM « Des actes cruels et pervers »… Une soixantaine de nouveaux témoignages dans l’affaire du « Bétharram breton » 09/10/2025 20 minutes Une soixantaine de nouveaux témoignages d’anciens élèves d’établissements catholiques du Finistère ont été présentés mercredi au parquet de Brest Lire la suite… Violences «Ça me permettra de rembourser ma psychothérapeute» : le soulagement des anciens de Bétharram après la confirmation de l’indemnisation de toutes les victimes 13/10/2025 Libération Après une longue mobilisation, la congrégation des pères de Bétharram a accepté d’indemniser les personnes agressées par des laïcs. Une étape salutaire bien qu’insuffisante pour les victimes de l’institution privée catholique. Lire la suite... MALTRAITANCE INFANTILE EN MILIEU FAMILIAL Décryptage Maltraitances infantiles : le crime de délaissement, «un supplice» pour l’enfant 15/10/2025 Libération Un nourrisson de huit mois est mort, vendredi 10 octobre en périphérie de Nantes, des suites des négligences de ses parents. La justice a ouvert une enquête à leur encontre pour «crime de délaissement», une notion juridique encore méconnue. Lire la suite… MEURTRE ET TENTATIVE DE MEURTRE SUR MINEURS Meurtre dans une chambre d'hôtel à Lomme : le compagnon de la jeune fille est mis en examen pour homicide volontaire 22/10/2025 France bleu Le compagnon de l'adolescente de 15 ans retrouvée morte lundi dans un hôtel de Lomme, près de Lille, a été mis en examen ce mercredi pour homicide volontaire par conjoint et placé en détention provisoire, a annoncé le procureur de Lille. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Lire la suite… Il donne un coup de couteau à un mineur à Ploemeur : écroué pour tentative de meurtre 25/10/2025 Auteur de plusieurs dégradations et faits de violence, jeudi, à Ploemeur (Morbihan), un Lanestérien ivre a donné un coup de couteau au thorax d’un mineur de 16 ans. Les jours de ce dernier ne sont plus en danger. Son agresseur présumé a été placé en détention provisoire. Lire la suite... AFFAIRE LE SCOUARNEC Affaire Joël Le Scouarnec : Deux avocats désignés pour défendre le pédocriminel 23/10/2025 20 Minutes L’avocat historique de l’ancien chirurgien Joël Le Scouarnec ne souhaitait plus le défendre. Lire la suite… La majorité des victimes de Le Scouarnec devraient être indemnisées par un fonds de garantie 27/10/2025 Le Télégramme Les 3 et 4 novembre se tiendra à Vannes le procès au civil de l’affaire Joël Le Scouarnec, condamné à 20 ans de réclusion le 28 mai dernier. Les dommages et intérêts qui seront versés aux victimes devraient être pris en charge, majoritairement, par le Fonds de garantie des Victimes. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU MÉDICAL Un médecin se pend dans une unité psychiatrique pour détenus : il venait d'être mis en examen pour agressions sexuelles sur mineurs 29/10/2025 France info Un médecin de l'agglomération de Toulouse (Haute-Garonne), mis en examen et placé en détention provisoire pour des agressions sexuelles sur des adolescents, s'est donné la mort ce 27 octobre 2025. Il avait été transféré trois jours plus tôt dans une unité pour détenus de l'hôpital psychiatrique. Lire la suite... DIVERS Affaire Philippe Caubère : son ancienne avocate Marie Dosé placée en garde à vue 07/10/2025 Libération «Le Monde» révèle ce mardi que l’ex-conseil du comédien est interrogée à Créteil par la Sûreté territoriale du Val-de-Marne. Elle est soupçonnée d’avoir fait disparaître en 2018 l’ordinateur de l’homme mis en examen pour agressions sexuelles, viols et corruption de mineur. Lire la suite… Andréa Bescond en spectacle : « Il y a toujours autant de victimes de pédophilie » 31/10/2025 Le Dauphin Libéré Le jeudi 6 novembre, Andréa Bescond se produira à l’espace Montgolfier, dans le cadre de la programmation En scènes. La coréalisatrice du film Les Chatouilles proposera Les Chatouilles ou la danse de la colère, un seule-en-scène pour lequel elle a reçu un Molière en 2016 et dans lequel il est question de pédophilie et de viols. Elle a très volontiers consenti à répondre à nos questions. Lire la suite… INTERNATIONAL Il est accusé d’avoir "abusé d’une adolescente à plusieurs reprises" : un ancien international arrêté au Mexique pour abus sexuel sur mineur 05/10/2025 La Dépêche L’ancien footballeur Omar Bravo est accusé d’abus sexuel sur mineur. Arrêté à Zapopan, il pourrait risquer jusqu’à 20 ans de prison. L’enquête se poursuit pour éclaircir les faits. Lire la suite…
par IED 10 octobre 2025
CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE D’INNOCENCE EN DANGER Bébés agressés sexuellement à Montreuil : Le combat judiciaire des familles d’enfants « hypothétiquement victimes » 04/09/2025 20 Minutes Le juge chargé de l’enquête a rejeté les constitutions de partie civile de 13 familles de nourrissons. Lire la suite… INFO BFMTV. un important réseau de proxénétisme, avec des victimes mineures âgées de 13 à 15 ans, sera jugé lundi à Pontoise 14/09/2025 BFMTV Six hommes et une femme vont comparaître, du 15 au 26 septembre, pour des faits de proxénétisme. Ils sont soupçonnés d'avoir fait prostituer des filles, en grande fragilité, âgées de 13 à 15 ans. L'audience devrait se dérouler à huis clos. Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire et est représentée par Maître Cathy Richard. Lire la suite… Meurtre de Lola à Paris en 2022 : la mère de la jeune fille ne demandera pas le huis clos pour le procès en octobre 17/09/2025 France info Le procès aux assises de Paris de Dahbia Benkired, qui est accusée du meurtre de Lola, 12 ans, doit se tenir fin octobre. Innocence en Danger s’est constitué partie civile et sera représenté par Maître Mathias Darmon. Lire la suite… AFFAIRE LE SCOUARNEC INFO OUEST-FRANCE. L’avocat « historique » de Joël Le Scouarnec n’assistera plus l’ex chirurgien 30/09/2025 Ouest France Qui assistera Joël Le Scouarnec lors de l’audience sur intérêts civils programmée le 3 novembre 2025 ? Elle vise à indemniser les victimes de l’ancien chirurgien digestif condamné à 20 ans de réclusion en mai 2025 pour des viols et agressions sexuelles sur 298 personnes. Selon nos informations, Me Thibaut Kurzawa aurait annoncé, lundi 29 septembre, sa volonté de se retirer du dossier. Lire la suite... PÉDOCRIMINALITÉ Violences sexuelles sur les bébés et très jeunes enfants : «C’est si épouvantable qu’on peut occulter ce qu’ils vivent» 09/09/2025 Libération Chaque année en France, des tout-petits subissent des agressions sans que celles-ci ne soient repérées ou signalées. Plusieurs mères racontent leur combat pour que ce «déni sociétal» n’en soit plus un. Lire la suite... Enfant de 12 ans enlevée dans l’Orne : le suspect soupçonné de viol, sa garde à vue prolongée 26/09/2025 Le Parisien L’homme de 34 ans, ami du père de Lucie, avait été interpellé jeudi en Loire-Atlantique. La jeune fille se trouvait à ses côtés. Lire la suite... PROXÉNÉTISME SUR MINEURS Une enfant de 13 ans retenue par des proxénètes rencontrés sur Snapchat : « personne ne fait rien » 01/09/2025 Ouest France Une mineure de 13 ans originaire de Montpellier est forcée de se prostituer depuis quelques mois. La mère de l’adolescente et son avocat dénoncent l’inaction de la police. Lire la suite... INCESTE "Je craignais une attirance pour elle" : un père agresse sexuellement sa propre fille âgée de 13 jours et se rend à la police 06/09/2025 La Dépêche Silence lourd devant le tribunal correctionnel de Toulouse. À la barre, un homme de 23 ans accusé de pédocriminalité. Il a agressé sexuellement sa propre fille alors qu’elle n’avait que treize jours. Lire la suite… Université de Lille: un maître de conférences mis en examen pour viols incestueux et agressions sexuelles 11/09/2025 BFMTV Un homme de 62 ans, maître de conférences à l’Université de Lille, a été mis en examen en juillet dernier notamment pour viols incestueux et agressions sexuelles par ascendant, a appris BFMTV ce jeudi 11 septembre. Lire la suite... INTERNATIONAL Un ex-policier de la brigade de protection des mineurs poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur deux enfants 01/09/2025 Le Monde Le fonctionnaire doit répondre de violences sexuelles sur deux mineurs aux Philippines en 2018, alors qu’il dirigeait une association de protection des enfants des rues. Lire la suite… Violences sexuelles sur mineurs : Éric Olhats, ancien recruteur de l'Atlético de Madrid, sera jugé en novembre à Bayonne 17/09/2025 France info L'ancien mentor de l'international de football français Antoine Griezmann, sera jugé pour atteintes sexuelles sur mineurs et détention d'images à caractère pornographique. Lire la suite… AFFAIRE BÉTHARRAM Passages à tabac, punitions, attouchements sexuels… enquête sur des violences dans un établissement catholique près de Bétharram 02/09/2025 Le Parisien Au moins quatre anciens élèves de l’établissement catholique Saint-Joseph de Nay ont déposé plainte pour « tortures, traitements inhumains et dégradants, violences physiques et psychologiques » remontant aux années 1970, a fait savoir un collectif de victimes. Lire la suite… Affaire Bétharram : une audience qui pourrait tout changer pour l’indemnisation des victimes 22/09/2025 Sud Ouest Jean-Rémy Arruyer, une des victimes de Bétharram, s’est vu refuser sa demande d’indemnisation et attaque la décision. L’audience de la Commission d’indemnisation des victimes d’infraction (Civi) de Pau, vendredi, sera particulièrement scrutée, car l’État craint de crouler sous les demandes similaires : plus de 200 victimes sont déjà connues. Lire la suite... VIOLENCES SEXUELLES AU SEIN DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE Pédocriminalité à Saint-Stanislas de Nantes : un collectif de victimes en projet 23/09/2025 Ouest France Dans la foulée de leur dépôt de plainte pour des faits de pédocriminalité durant leur scolarité, d’anciens élèves du collège et lycée Saint-Stanislas de Nantes ont prévu de se réunir dans la cité des ducs de Bretagne, mardi 23 septembre 2025. Avec pour projet, la création d’un collectif de victimes. Lire la suite... VIOLENCES SEXUELLES DANS L’ÉGLISE Strasbourg : Mis en cause pour une agression sexuelle datant de 1993, un proche de l’évêque démissionne 10/09/2025 20 Minutes Un vicaire tout juste nommé en Alsace a dû démissionner en raison d’une affaire d’agressions sexuelle sur mineur datant des années 1990 prescrite. Lire la suite… Victime d’un prêtre au collège Saint-Vincent-Providence de Rennes, il parle 65 ans après 15/09/2025 France bleu Bernard Plunian n’en a jamais parlé pendant 65 ans. Mais les révélations concernant l’affaire Bétharram l’ont incité à le faire. Aujourd'hui âgé de 77 ans et vivant entre Chinon et Loudun, il explique avoir été victime d’un prêtre au lycée Saint-Vincent de Rennes en 1960. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SCOLAIRE Un professeur de lycée exerçant à Saint-Étienne mis en examen pour viols et agressions sexuelles aggravées 09/09/2025 France bleu Un professeur d'un établissement stéphanois a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles aggravées en fin de semaine dernière. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SPORTIF En Gironde, un ancien entraîneur de basket poursuivi pour des attouchements sur de jeunes joueuses 11/09/2025 Sud Ouest Ce trentenaire devra répondre d’agressions sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans et corruption de mineurs. Lire la suite… VIOLENCES ENTRE MINEURS Procès de l'assassinat de Shana : l'accusée condamnée à 20 ans de réclusion criminelle, un verdict "à la hauteur" pour la famille 12/09/2025 France info Reconnue coupable de l'assassinat de Shana, 15 ans, en 2023 à Saint-Pierre, l'accusée âgée de 14 ans au moment des faits a été condamnée à la peine maximale prévue par le Code pénal pour un mineur. Une décision satisfaisante pour la famille de la victime. Lire la suite... Un quart des auteurs de viol sont mineurs : entre sanction et "compréhension du passage à l'acte", la prise en charge cruciale des jeunes délinquants sexuels 16/09/2025 France info Si les mineurs sont les premières victimes de violences sexuelles, ils constituent aussi une part significative des agresseurs. Leur âge nécessite néanmoins un suivi spécifique, souligne un rapport remis mardi à la Haute Commissaire à l'Enfance. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES SUR MINEURS DANS LE MILIEU DU CINÉMA Accusation de viol contre Jacques Doillon : Judith Godrèche mise en examen pour diffamation 10/09/2025 Le Parisien Le réalisateur avait porté plainte pour diffamation en février 2024 contre la comédienne, qui l’accuse de viols sur mineure. Lire la suite… MESURES INSTITUTIONNELLES Violences sexuelles : un rapport d’experts du Conseil de l’Europe alarme sur une impunité en la matière en France 16/09/2025 Le Monde Face à une hausse inquiétante des agressions sexuelles, le Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique pointe une urgence à agir afin de mieux protéger les femmes et les mineures dans l’Hexagone. Lire la suite... DIVERS "C'était extrêmement difficile pour eux" : des enfants victimes de viols témoignent au procès pour pédocriminalité d'un ex-policier 04/09/2025 France info Lors de l'audience, à huis clos, les victimes ont demandé que l'ancien policier de la brigade des mineurs, accusé de viols sur des enfants, soit puni. De son côté, la défense espère un verdict qui inclura des soins et une thérapie pour celui qui a reconnu les faits. Lire la suite… L’IA, « nouvelle arme » vertigineuse de la pédocriminalité en ligne 19/09/2025 Le Journal des Sociétés En leur offrant un « terrain de jeu » inédit, certaines plateformes d’intelligence artificielle donnent la possibilité aux criminels en ligne de créer et de monétiser une quantité infinie de contenus pédocriminels. Face à cette déferlante, les associations de protection de l’enfance alertent sur un risque de banalisation de cette violence. Lire la suite...
par IED 4 septembre 2025
CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE D’INNOCENCE EN DANGER ● ENTRAINEUR ATHLETISME MARSEILLE Appel au 15, pelle achetée, confessions… Ce que l’on sait sur le bébé mort et enterré en Vendée 13/08/2025 Ouest France Dimanche 10 août, le corps sans vie d’un nouveau-né a été découvert enterré dans le jardin d’un couple de La Chapelle-Palluau (Vendée). Depuis, les parents ont été mis en examen. La mère pour privations de soins ayant entraîné la mort. Le père pour meurtre par ascendant. Au cours du débat devant le juge des libertés et de la détention, relatif à l’incarcération de l’homme de 26 ans, des éléments du dossier ont été évoqués. Un moyen de mieux comprendre cette affaire. Lire la suite... Entraîneur marseillais mis en examen pour viols : ce que l'on sait de cette affaire qui plonge le milieu de l'athlétisme dans la tourmente 14/08/2025 France info Un entraîneur de la section athlétisme du SMUC (Stade marseillais université club) a été mis en examenen juin dernier à Marseille pour viol et agression sexuelle sur mineurs. Il est en prison depuis plusieurs mois. Lire la suite... ● INFIRMIÈRE MONTREUIL « Je vais te montrer une vidéo » : comment Redouane E. s’est trahi dans l’affaire des abus sur des bébés à Montreuil 03/08/2025 Le Parisien EXCLUSIF. Redouane E. et Juliette S. ont été mis en examen ce samedi pour des agressions sexuelles sur des nourrissons à l’hôpital de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Des agissements révélés par une internaute qui s’est muée en enquêtrice. Révélations. Lire la suite… Agressions sexuelles de bébés à Montreuil : comment l’affaire a été révélée sur les réseaux sociaux 05/08/2025 Maria*, 19 ans, est revenue sur le déroulé des faits qui l’ont poussée à donner l’alerte dans l’affaire des agressions sexuelles de nourrissons, survenues dans le service de réanimation néonatale de l’hôpital de Montreuil en Seine-Saint-Denis, entre décembre 2024 et janvier 2025. Une histoire partie de simples échanges sur le réseau social X. Lire la suite... Seine-Saint-Denis : une infirmière et un homme en garde à vue pour agressions sexuelles sur des bébés dans un hôpital 06/08/2025 Le Figaro L’infirmière s’est rendue au commissariat et a reconnu avoir commis des agressions sexuelles sur des nourrissons du service de réanimation néonatale d’un hôpital de Montreuil. Elle aurait été sous l’emprise d’un homme qui lui commandait ces actes. Lire la suite... Agressions de nourrissons à l’hôpital de Montreuil : l’infirmière et son ex-compagnon restent libres 14/08/2025 Libération La cour d’appel de Paris, saisie par le parquet, a confirmé ce jeudi 14 août le placement sous contrôle judiciaire de Juliette S. et Redouane E., mis en examen pour des soupçons d’agressions sexuelles sur des nourrissons. Lire la suite… Agressions sexuelles de bébés à Montreuil : plusieurs familles ont saisi la justice 20/08/2025 Ouest France Bientôt trois semaines après la révélation de sévices sexuels commis sur des nourrissons dans l’hôpital André-Grégoire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), l’enquête se poursuit. Huit familles ont déjà déposé plainte pour viol, mais face au manque de réaction de l’hôpital, plusieurs autres se sont également constituées partie civile, selon « Le Parisien ». Dans cette affaire, Innocence en Danger s’est constituée partie civile. Lire la suite... SUR LE MÊME SUJET Violences sexuelles sur des nourrissons à Montreuil : «deux mamans ont identifié leur enfant sur les vidéos» et une troisième victime reste inconnue, selon le parquet (20/08/2025) Agressions sexuelles de bébés à Montreuil : Une quinzaine de familles aurait demandé à être partie civile (21/08/2025) Bébés agressés à Montreuil : « Chaque jour qui passe est un jour de torture », les parents de victimes s’impatientent (21/08/2025) ● ANIMATEUR TULLE "Il profitait des siestes des enfants pour les filmer" : un animateur d’un centre de loisirs accusé de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs 19/08/2025 La Dépêche En Corrèze, un animateur d’un centre de loisirs a été placé en détention provisoire jeudi 14 août. Il est soupçonné d’avoir violé et agressé sexuellement des mineurs, et d’avoir filmé des vidéos pornographiques des enfants qu’il gardait. Lire la suite... ● 764 Pédopornographie, néonazisme, cruauté envers des animaux … Un homme de 20 ans arrêté en Normandie 22/08/2025 Ouest France Un homme d’une vingtaine d’années a été arrêté mardi 19 août et mis en examen le lendemain pour détention d’images pédopornographiques, actes de cruauté et abus de faiblesse. Les enquêteurs ont découvert de véritables horreurs sur son ordinateur. Lire la suite... INNOCENCE EN DANGER DANS LA PRESSE Images d’enfants détournées en ligne: le phénomène inquiète aussi au Luxembourg 29/08/2025 Virgule Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de parents partagent des photos de leurs enfants. Mais cette pratique peut présenter de sérieux dangers. Des experts et associations alertent sur ce phénomène, appelé «sharenting». Lire la suite... BETHARRAM Huit inspecteurs en plus pour contrôler les établissements privés dans l’académie de Nantes 17/08/2025 Ouest France À la suite de l’affaire Bétharram, l’Éducation nationale renforce les moyens de contrôle des écoles privées. Huit inspecteurs sont affectés aux Pays de la Loire à la rentrée. Lire la suite... LE SCOUARNEC Nouvelle enquête, numéro vert... Les multiples répliques du séisme Le Scouarnec 01/08/2025 Le Figaro Huit acteurs du procès ont déjà appelé le numéro vert mis en place mi-juillet à la demande du collectif de victimes de l’ancien chirurgien. Lire la suite... PÉDOCRIMINALITÉ Un suspect dans un réseau international de pédocriminalité remis en liberté dans l’Oise 19/08/2025 Libération Adrien B. a été placé sous contrôle judiciaire le 12 août, a appris «Libé», confirmant une information du «Parisien». Il est mis en cause dans une affaire de trafic sexuel de mineurs en Afrique. Lire la suite… VIOLS SUR MINEURS Viols et agressions sur 9 enfants dans l'Hérault : l'assistante d'école maternelle remise en liberté sous contrôle judiciaire 14/08/2025 CNews La cour d'appel de Montpellier a rendu ce jeudi un arrêt favorable concernant la demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire formulée par l'assistante d'école maternelle soupçonnée de viols dans l'Hérault. Lire la suite... CONDAMNATIONS Il agresse sexuellement un petit garçon de six ans dans les toilettes d’un supermarché d’Angers 21/08/2025 Ouest France Un homme de 40 ans a été condamné ce jeudi 21 août pour avoir agressé sexuellement un petit garçon de 6 ans dans les toilettes d’un supermarché à Angers (Maine-et-Loire) le 25 juin 2025. Il y a trois ans, il avait utilisé le même mode opératoire avec un autre enfant dans des toilettes publiques. Lire la suite... DANS LE SPORT Accusé d'agression sexuelle, l'ex-skieur Joël Chenal s'"excuse" pour des faits "impardonnables" 12/08/2025 France info L'ancien skieur Joël Chenal, visé par une plainte pour agression sexuelle, s'est exprimé lundi dans un entretien accordé au Dauphiné Libéré. Il s'"excuse" et évoque des faits commis sur une période d'une "dizaine d'années", assurant avoir mesuré "trop tard" leur gravité. Lire la suite... PEDOPORNOGRAPHIE Pédopornographie : des photos de vacances à l'IA, la multiplication des contenus 13/08/2025 Ouest France En 2023, l’association L’Enfant bleu a révélé un chiffre glaçant : la moitié des photos échangées sur les forums pédocriminels proviennent directement des réseaux sociaux publics des parents. Lire la suite... CYBER PÉDOCRIMINALITÉ Réseaux sociaux : le gouvernement appelle les parents à faire « attention aux photos d’enfants » 10/08/2025 Ouest France Dans un texte publié par « La Tribune dimanche » ce 10 août, la ministre chargée du numérique Clara Chappaz appelle à la vigilance concernant les photos d’enfants publiées sur les réseaux sociaux. Le risque est que ces photos soient récupérées pour de la pédocriminalité. Lire la suite... Viols d’enfants en streaming : «Les pédocriminels réclament des pratiques de plus en plus violentes» 17/08/2025 Libération La commande et le visionnage en direct de violences sexuelles sur des mineurs dans des pays en développement sont en plein essor. Face à la radicalisation des pratiques, la justice française entend désormais faire des instigateurs des complices de viol. Lire la suite… Pédocriminalité : le site Bounty, successeur de Coco, visé par l'Arcom 30/08/2025 La Tribune Le site Bounty.chat, qui se présente comme une « alternative » au forum Coco, au centre de multiples affaires criminels dont les viols de Mazan, est soupçonné de diffuser des contenus pédocriminels et s'en est expliqué auprès de l'Arcom, gendarme français du numérique, saisi par le gouvernement. Lire la suite... AFFAIRE DE « LA PETITE MARTYRE DE L’A10 » Le procès de "l'affaire de la petite martyre de l'A10" officiellement labellisé "procès sensible" 13/08/2025 France bleu C'était une demande du parquet général d'Orléans : le procès dans l'affaire de la petite martyre de l'A10 vient d'être labellisé "procès sensible" par le ministère de la Justice, qui accordera donc une aide financière et technique pour l'organisation. Reste encore à déterminer la date. Lire la suite... ENQUÊTE Hérault : Comment les enquêteurs recueillent-ils le témoignage d’enfants victimes de violences sexuelles ? 01/08/2025 20 Minutes Les enquêteurs auditionnent les mineurs victimes ou témoins dans des salles dites « Mélanie », adaptées aux enfants. Lire la suite... Chat Control : l’UE ouvre la porte à la surveillance de masse au nom de la lutte contre la pédocriminalité 21/08/2025 l’Humanité En septembre, de nouvelles discussions auront lieu sur le règlement Chat Control censé lutter contre la pédocriminalité en surveillant les échanges des Européens, même sur les messageries cryptées. Lire la suite... EPSTEIN Le système Epstein (2/3) : de l’impunité à la chute d’un prédateur 01/08/2025 Libération Retour sur le parcours trouble du pédocriminel américain, dont la proximité passée avec Trump encombre aujourd’hui le Président. Dans ce deuxième volet, retour sur le système d’exploitation sexuelle qu’il a mis en place et la (lente) chute du millionnaire. Lire la suite... DANS L’ÉGLISE « Une gifle aux victimes » : l’intenable promotion d’un prêtre condamné pour viol fracture l’Église  10/08/2025 Le Parisien Pour la première fois dans l’histoire des scandales sexuels dans l’Église, un évêque dénonce publiquement la promotion d’un prêtre condamné, décidée par l’un de ses confrères. Lire la suite...

Divers

par IED 15 juillet 2025
Interviews par Julie Carré Gallois de Homayra Sellier , Présidente et Fondatrice d'Innocence en Danger International, et Maitre Mathias Darmon , avocat pénaliste, représentant l'association lors de procès en Partie Civile, dans l'émission Julie Coup de Pouce. Julie Carré Gallois, éducatrice spécialisée et thérapeute EFT (entre autre) a commencé à publier des vidéos sur les réseaux en 2015, afin de faire de la prévention et de diffuser de l’information. Elle a ensuite eu l'idée d'accueillir des invités variés autour de différents thèmes tels que la santé mentale et physique, ainsi que sur des phénomènes de société. Homayra Sellier et Maitre Darmon détaillent et expliquent dans ces interviews les missions et le travail quotidiens d'Innocence en Danger aux côtés des victimes de violences sexuelles, ainsi que les enjeux liés à la protection des enfants. Site Julie Carré Gallois : https://eft-magnetisme.fr/
par Homayra Sellier 19 mars 2025
Votre agresseur est peut-être déjà cité dans une autre affaire, ce qui signifie que vous n'êtes probablement pas la seule à avoir souffert de ses actes. Il se pourrait qu'un coabusé, quelqu'un qui a également été victime de cette personne, attende de vous connaître pour partager son expérience, créer un lien qui pourrait être essentiel pour votre parcours de guérison et pour permettre à la justice de le poursuivre, et ainsi prévenir d’autres actes criminels. Vous devez comprendre que si vous avez été confrontée à des violences sexuelles, vous n’êtes pas seule dans cette épreuve. Il est naturel de ressentir le besoin de rester silencieuse face à de telles expériences, car le silence peut parfois sembler être un refuge, un moyen de se protéger des douleurs supplémentaires. Cependant, il est crucial de réaliser que ce silence ne protège ni vous ni les autres qui pourraient devenir ou qui ont déjà été des cibles de ce même prédateur. En choisissant de ne pas parler, vous risquez de laisser cet individu impuni, lui permettant ainsi de continuer à infliger des souffrances à d'autres. Décider de rompre ce silence et de chercher d'autres personnes qui, comme vous, auraient croisé le chemin de cette personne est un acte de bravoure considérable. Cela nécessite non seulement du courage, mais également une volonté de prendre le contrôle de votre vie. En agissant ainsi, vous commencez non seulement un chemin vers votre propre guérison, mais vous participez à un effort collectif pour exposer ceux qui se livrent à de tels actes en toute impunité. Cet acte courageux permet de garantir que ces individus ne puissent plus nuire à d'autres, en montrant qu'ils ne doivent pas se cacher derrière la peur du silence. Vous méritez d’être entendue, de revendiquer votre droit à la justice, et de voir votre voix reconnue dans un système qui peut parfois sembler lent à rendre honneur à la vérité. En unissant vos forces avec d'autres victimes, vous formez une communauté de soutien, de compréhension, et de résilience, ce qui peut être incroyablement puissant dans le cheminement vers la guérison. ⸻ Coabuse: Bientôt 8 ans & déjà plus de 6900 utilisateurs ! Votre agresseur est peut-être déjà cité dans une autre affaire... Un coabusé attend peut-être de vous connaître. 269 personnes différentes ont reçu un ou plusieurs matchs confirmés. 100% des retours sont très positifs. Jetez votre bouteille à la mer en cliquant sur l'image ci-dessous ( ou ici )
par IED 7 octobre 2024
LETTRE OUVERTE Paris, le 7 octobre 2024 À Messieurs Jean-René Lecerf et Christian Poiret, respectivement ancien président et président actuel du Conseil départemental du Nord, responsables de l’Aide sociale à l’enfance, Nous rappellerons très succinctement que l’Aide sociale à l’enfance est un service social non personnalisé du département, placé sous l’autorité du président du Conseil départemental. Les titres des journaux sont gros : « Aide sociale à l’enfance : des mineurs placés illégalement » « Enquête sur les défaillances de l’Aide sociale à l’enfance » « Stupéfaction après des révélations de maltraitances sur des mineurs placés dans des familles du Limousin » Comment les ignorer ? Comment fermer les yeux ? Pourquoi agir comme si vous n’étiez pas informés de la situation ? Comme si vous n’aviez pas su ? Ne pensez-vous pas que vous avez votre place sur le banc des prévenus, aux côtés de ces familles d’accueil qui sont, selon leurs propres mots, vos « petites mains » ? « Stupéfaction » ? Vraiment ? Étiez-vous stupéfaits en lisant la une des journaux posés sur votre bureau ? C’est un procès d’une dimension hors norme qui s’ouvre devant la Chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Châteauroux, dans une huitaine de jours. Des dizaines d’enfants confiés, pour leur malheur, à l’ASE du Nord, déplacés illégalement entre 2010 et 2017, et remis sans aucun contrôle à des prétendues familles d’accueil ( oui c’est bien le mot ) non autorisées à les recevoir, dans plusieurs départements de France, ont subi d’innombrables violences au fil des années. Dix-huit prévenus font face à sept chefs d’accusation dont « violences commises en réunion, soumission à des conditions d’hébergement indignes, administration de substances nuisibles avec préméditation ou guet-apens, exécution en bande organisée d’un travail dissimulé, accueil collectif de mineurs sans déclaration préalable »… Qui sera jugé coupable ? C’est bien là tout l’enjeu de ce procès. Et pourtant, le principal responsable de ce désastre, celui par qui tout fut permis, est-il vraiment sur le banc des prévenus ? Dans l’opinion publique, c’est l’Aide sociale à l’enfance le grand méchant. C’est l’organisme lui-même et les personnes qui étaient à sa tête qui sont à blâmer. C’est VOUS, messieurs, qui êtes montrés du doigt. Or ! Ni l’ASE, ni le département, ni le Conseil départemental, ni son ancien président ni son président actuel n’ont été accusés. Ce dernier demeure même libre de continuer à exercer ses fonctions, toujours responsable de centaines d’enfants… Hors normes, nous disions. Monsieur Lecerf, Monsieur Poiret, Vous avez failli à votre rôle, à votre mission première, qui était la protection de ces enfants. Il est indéniable qu’aujourd'hui vous devriez répondre de ces faits devant la société, pour l’avenir même de l’Aide sociale à l’enfance. Sans cela, l’ASE deviendra un organisme dont on se méfiera. Sans cela, l’ASE n’aura ni continuité, ni pérennité. Sans cela, l’ASE ne changera pas. Car oui, cette affaire pourrait-être de celle qui secoue la société, qui fait changer la donne et qui fait parler ceux qui sont bien trop souvent silencieux car meurtris par leur enfance. Par vos carences, ces enfants ont vécu le pire. Accueillis dans des familles, ils ont été confrontés à des violences physiques et morales à répétition. Ils ont reçu des claques, des coups de poing, des coups de tête, des coups de pied, des coups de cravaches ; ils ont subi des étranglements, des menaces au couteau, ils ont eu la tête enfoncée dans les toilettes ; on les a dénudés, on leur a uriné dessus, on les a drogués. Et la rue criera : « Mais comment cela est-il possible ? Pourquoi ces enfants ont-ils été placés dans ces familles ? Comment laisse-t-on aujourd'hui ce genre de personnes accueillir des enfants ? » Oui Monsieur Lecerf, oui Monsieur Poiret ! Comment cela est-il possible ? Les murs de vos Palais sont-ils si épais que vous ne puissiez rien entendre ? Et nous de répondre : Vous avez fermé les yeux ! Vous avez condamné ces enfants à vivre l’enfer pendant des années alors que votre rôle était précisément de les protéger ! Tout cela n’est pas nouveau. Il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg qui n’est plus qu’à quelques affaires de la noyade. Le service tout entier est dysfonctionnel face à l’augmentation croissante du nombre d’enfants à placer. Nous dénonçons ! Les enfants sont répartis dans différentes structures associatives ou sociétés privées avec lesquelles l’ASE conclut des contrats. Or, peu regardant sur le passif ou les motivations de ses délégataires, le service social départemental condamne ses enfants, trop souvent placés à la merci d’amoureux du profit. Certaines sources rapportent : « Plusieurs centaines d’euros par jour et par enfant ». De quoi attirer des convoitises… Pour un nombre effrayant de personnes, ce que cette lettre ouverte rapporte n’est que redite, alors que je crois profondément qu’elle a le pouvoir de changer les choses. Pour autant, nous ne vous apprendrons pas qu’ouvrir la boîte de Pandore est très dangereux. Si nous mettons un coup de pied dans cette fourmilière qu’est aujourd'hui l’Aide sociale à l’enfance, que deviendront ces enfants ? Quel système remplacera cet organisme ? Pour quelque chose de meilleur ou pour pire encore ? Cela étant dit, je vous demande Monsieur Lecerf et Monsieur Poiret de prendre vos responsabilités et de venir à la barre. Nous saurons vous y faire une place pour qu’enfin, vous puissiez répondre des actes de l’Aide sociale à l’enfance du Nord, placée sous votre responsabilité. Que cette affaire marque la fin de l’oppression subie par d’innombrables enfants placés sous l’égide d’un organisme censé leur « apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique » (C. action soc. et des fam., art. L.221-1).  Homayra SELLIER
par IED 22 juillet 2024
Appel à témoins C'est un dossier hors-normes qui arrive devant le tribunal correctionnel de Châteauroux du 14 au 18 octobre 2024. Devant l’ampleur de la procédure, le président du tribunal judiciaire a d’ailleurs été contraint de renvoyer le procès initialement prévu en janvier 2024, ce dernier indiquant : « Je ne pensais pas que ces mots sortiraient un jour de ma bouche, mais le tribunal matériellement ne peut pas examiner les faits » https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/jeunes-de-l-ase-du-nord-maltraites-dans-l-indre-le-proces-est-renvoye-en-octobre-8613370 En effet, dix-neuf personnes sont poursuivies pour avoir accueilli des jeunes de l'ASE du Nord durant des années sans avoir les agréments nécessaires pour accueillir des mineurs et en leur faisant subir des maltraitances et violences. Deux prévenus sont parvenus à organiser un véritable réseau d’accueil de mineurs pris en charge par l’ASE du Nord (59) lors de séjours dit « de rupture » dans le département de l’Indre, et ce notamment au Mouhet et dans les communes adjacentes à La Châtre (36). Ils ont réussi à gagner la confiance de l’ASE du NORD et à accueillir des dizaines d’enfants en les confiant à plusieurs familles ne disposant pas de l’agrément nécessaire non plus. Les mineurs dénoncent des faits de violences, de maltraitances et de travaux forcés. L’ASE du NORD se prévaut de ce qu’il est difficile d’effectuer des contrôles systématiques s’agissant de courts séjours. Ces individus agiront ainsi pendant des années contre une rétribution financière et sans aucune autorisation pour accueillir des mineurs dans ce département. Une procédure a pu être ouverte à la suite de l’admission au CHU de Limoges d’un des mineurs après une chute de vélo, le 2 septembre 2017. Les dix-neuf prévenus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel notamment pour des faits d’accueil collectif de mineurs à caractère éducatif sans déclaration préalable, exécution d’un travail dissimulé, violence sur une personne vulnérable, administration de substances nuisibles ou encore travail forcé. Devant un dossier d’une telle ampleur et d’une telle gravité, Innocence en Danger s’étonne de la quasi-absence des victimes sur le banc des parties civiles. Cela vient démontrer la peur très prégnante chez les victimes de faire entendre leurs voix dans une telle procédure qui vient remettre en question le fonctionnement de l’Aide sociale à l’enfance. Ces victimes ont vu leurs vies détruites par l’Aide sociale à l’enfance, qui avait la lourde tâche de les accompagner et de leur apporter un soutien éducatif. L’Aide sociale à l’enfance a failli très gravement dans sa mission première, c’est pourquoi Innocence en Danger s’est constituée partie civile afin de porter la voix de toutes les victimes silencieuses. Innocence en Danger lance un appel à témoigner de toute personne ayant été victimes, ayant eu connaissance ou ayant été en contact avec ce réseau. Ces témoignages seront analysés et mis en perspective par les avocats pénalistes du comité juridique de Innocence en Danger. Nous remercions tous les témoins de nous écrire à l’adresse suivante : contact@innocenceendanger.org
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Livres/Films

par IED 3 novembre 2025
Chaque jour, des milliers d’enfants et d’adolescent·es subissent des violences qui marquent leurs vies à jamais. Trop souvent, leur parole est étouffée. Trop souvent, les coupables restent impunis. Le 15 novembre, refusons l’inacceptable. Marchons ensemble pour dire STOP. Pour briser le silence Pour soutenir les victimes et les survivant·es Pour exiger une véritable protection de l’enfance Vous êtes survivant·e ? Parent ? Ami·e, professionnel·le de l’enfance, ou simplement convaincu·e que chaque enfant mérite d’être protégé ? Votre présence compte. Votre voix compte. Ensemble, nous pouvons faire changer les choses. RDV à PARIS avec le cortège Innocence en Danger le 15 novembre, départ à 14h, Place des Droits de l'Enfant, Paris 75014
par IED|Rubrique : Évènement 4 octobre 2023
LIEN VERS LA BILLETTERIE SOUND OF FREEDOM Au cinéma le 15 novembre 2023 Une histoire vrai dont Innocence en Danger est heureux d’accompagner la sortie. www.soundoffreedom.fr
par IED|Rubrique : Livre/Film 21 avril 2023
Lorsque l’envie de hurler a surgi en moi comme une nécessité, plusieurs questions se sont posées : vais-je avoir suffisamment de voix pour être entendu ? Y aura-t-il quelqu’un pour accueillir mon cri ? Et si plusieurs voix s’unissaient pour crier, ne porteraient-elles pas davantage ? Ne toucheraient-elles pas ainsi un plus grand nombre ? Après tout, ce cri est celui de millions de victimes passées, présentes et à venir… Et si ces voix commençaient par poser leurs maux par écrit ? Leurs mots pourraient être lus, criés, chantés, et resteraient gravés pour l’éternité. À l’instar d’un manifeste, ils inviteraient à libérer la parole de ceux qui se sont tus, qui ont dû survivre, en silence et dans la honte, à leur agresseur durant des années, des décennies, durant une vie entière. Ces cinq récits, d’hier ou d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs, sont ceux d’enfances brisées à qui la société aurait dû apporter un soutien indéfectible pour leur éviter la folie d’une existence injustement tourmentée. Pour renoncer à la mort ou pour commettre pire encore… Comme peu d’artistes ont su le faire à travers leurs mots et grâce à sa chanson Mon p’tit Loup, Pierre Perret m’a longtemps apaisé et a contribué sainement à éloigner mes idées noires. Sa chanson rythme ces récits comme une consolation pour chaque petite victime, comme un message d’espoir. nfatigable créateur, Nicolas Puluhen vit son existence dans l’action. Cette fièvre permanente est de tous les verbes : entreprendre, mettre en scène, accompagner, partager… N’en manquait qu’un seul : parler. Par l’écrit, il s’ouvre donc pour la première fois sur son enfance, dévoilant de cette vie le revers traumatique, un soleil noir dont le souvenir obsessionnel ne l’a jamais quitté. Acheter l’ouvrage : Editions Maia : https://www.editions-maia.com/livre/mon-ptit-loup-nicolas-puluhen-9782384415595/ Fnac : https://www.fnac.com/mp48635673/Mon-p-tit-Loup
par IED|Rubrique : Livre/Film 17 mars 2023
Sortie en salle le 22 mars 2023 Innocence en Danger a eu l’occasion de voir le film Dalva et vous présente son avis. Dalva est une jeune fille de 12 ans victime d’inceste par son père depuis son jeune âge. Le film aborde ce thème sous un angle nouveau, mettant subtilement en scène à travers le personnage de Dalva, le pouvoir de l’emprise, l’isolement de l’enfant du monde extérieur ainsi que l’innocence de la jeune fille qui se reflète à travers l’impossibilité, pour elle, de distinguer ce qui est permis de ce qui ne l’est pas. La réalisatrice Emmanuelle Nicot nous propose un film sans clichés sordides ni voyeurisme.
par IED|Rubrique : Livre/Film 7 avril 2022
Livret de prévention « Quand on te fait du mal »
par IED|Rubrique : Livre/Film 11 novembre 2021
Sarah Abitbol – Un si long silence Christine Angot – Une semaine de vacances Cécile B – Le petit vélo blanc Bernadette Bellouin et Rose-Marie Maillier– En finir avec le silence Adélaïde Bon – La petite fille sur la banquise Sebastien Bouelh – Le colosse aux pieds d’argile Mathilde Brasilier – Il y avait le jour, il y avait la nuit, il y avait l’inceste Karine Brunet-Jambu et Laurence Brunet Jambu – Signalements – Infanticide, pédophilie, maltraitance, tous complices Sabine Dardenne – J’avais 12 ans, j’ai pris mon vélo et je suis partie à l’école Cherif Delay – Je suis debout Dimitri Delay – Au-delà de l’irréparable Raphaël Emeth – Ce sera notre secret Flavie Flament – La consolation Lydia Gouardo – Le silence des autres Torey Hayden – L’enfant qui ne parlait pas Camille Kouchner – La familia Grande Audrey Larcade – Mon corps pour une coupe Dawa Ma – Pleure, tu pisseras moins Toni Maguire – Ne le dis pas à maman Charlotte Pudlowski – Ou peut-être une nuit: Inceste : la guerre du silence Vanessa Springora – Le consentement Christophe Tison – Il m’aimait Pour comprendre / Livres d’investigation Laurence Beneux et Serge Garde – Le Livre de la honte : Les réseaux pédophiles Laurence Beneux – Droits des femmes et des enfants – L’intolérable indifférence Catherine Bonnet – L’enfance muselée, un médecin témoigne Claudine Legardinier – Trafic du sexe : femmes et enfants marchandises Muriel Salmona – Le livre noir des violences sexuelles Karl Zéro, Serge Garde et Homayra Sellier – 1 Sur 5, le Manifeste contre la pédocriminalité Homayra Sellier et Serge Garde – Enquête sur une société qui consomme des enfants Homayra Sellier – Innocence-en-danger.com Internet : Le paradis des pédophiles Homayra Sellier, Marie-Pia Hutin, Edwige Antier, Joëlle Kalfon – Enfance massacrée Pierre Verdrager – L’enfant interdit – De la défense de la pédophilie à la lutte contre la pédocriminalité Livres pour enfants Andréa Bescond et Mathieu Tucker – Et si on se parlait ? Marie Wabbes– Petit doux n’a pas peur Emmanuelle Piquet – Te laisse pas faire !: Aider son enfant face au harcèlement à l’école Thierry Lenain – Touche pas à mon corps, tatie Jacotte Mai lan Chapiron – Le Loup
par IED|Rubrique : Évènement 19 mai 2021
Projection du film le 14 juin 2021, à 20 heures Cinéma Les 3 Luxembourg, 67 Rue Monsieur le Prince 75006 Paris La projection sera suivie d’un débat en présence du Dr Luis Alvarez, pédopsychiatre au pôle santé de la mère et de l’enfant de l’hôpital américain de Paris, et du Dr Karen Sadlier, docteur en psychologie clinique spécialisée dans le suivi des enfants et de adultes victimes de violences. Attention le nombre de places est limité. Achat des billets sur place le jour même ou en pré-vente à partir du 24 mai. Quelques mots sur le film produit par Édouard Mauriat, Anne-Cécile Berthomeau, André Logie - Mille et une productions et Panache Productions : Lyz, 15 ans, vient d’intégrer une prestigieuse section ski-études du lycée de Bourg-Saint-Maurice. Fred, ex-champion et désormais entraîneur, décide de tout miser sur sa nouvelle recrue. Galvanisée par son soutien, Lyz s’investit à corps perdu, physiquement et émotionnellement. Elle enchaîne les succès mais bascule rapidement sous l’emprise absolue de Fred...
par IED|Rubrique : Livre/Film 3 décembre 2020
Le 3 décembre 2020 est sorti dans les librairies « 1 sur 5 – Le manifeste contre la pédocriminalité » Un enfant sur cinq est victime de violences sexuelles en Europe. Ce chiffre officiel est effarant. Nous sommes face à un véritable fléau social que la crise du Covid n’a fait qu’amplifier. Mais rien ne bouge. Signez notre pétition sur la plate-forme change.org ! Change.org/1EnfantSur5 ( ATTENTION : la plateforme change.org n’est pas une plate-forme de récolte de dons pour Innocence en danger.  Pour acheter le manifeste c’est ici ) Ensemble, on va le faire ! Lire ce livre-manifeste, c’est faire un premier pas. C’est comprendre ce que des générations ont laissé faire. Ce que tant de médias préfèrent taire. Ce que tant de politiques mettent sous le tapis. Vous saurez. Et vous pourrez agir : c’est un livre-pétition qui propose 25 mesures concrètes pour faire vraiment changer les choses. Le temps du silence est révolu. Réagissez. Rejoignez-nous. www.1sur5.org Acheter en ligne « 1 sur 5 : Manifeste contre la pédocriminalité » Prix du Manifeste : 5€
par IED|Rubrique : Livre/Film 9 juillet 2020
1962. Lolita de Stanley Kubrick Inspiré du roman éponyme de Vladimir Nabokov : la fixation obséssionnelle d’un homme mûr pour une gamine de 12 ans. 1967. Les Risques du métier , d’André Cayatte. Un instituteur est injustement accusé par plusieurs élèves 1971. Le souffle au cœur , de Louis Malle Evocation d’une relation incestueuse entre un garçon de 14 ans et sa mère. 1978. La Petite de Louis Malle. L’histoire d’u photographe qui s’éprend d’une fille de 12 ans 1988. Kung-fu Master , d’Agnès Varda. La relation d’une femme de 40 ans avec un garçon de 14 ans 1992. Pour un soldat perdu , de Roeland Kerboesch. La relation entre un adulte et un gamin de 12 ans. 1996. Sleepers , de Barry Levinson. Evocation de violences sexuelles dans une maison de redressement nord-américaine 1998. Festen de Thomas Vinterberg. Prix du Jury, au festival de Cannes. La révélation du viol d’une enfant, au cours du dîner d’anniversaire du père incestueux, au Danemark. 1999. Eyes wide shut , de Stanley Kubrick. Drame érotique évoquant l’existence d’une société secrète, élitiste. Kubrick décède subitement pendant le montage du film. 2001. Clément , d’Emmanuelle Bercot. La relation entre une femme de 30 ans et un collégien de 13 ans. 2003. Mystic River , de Clint Eastwood. Drame dont l’origine se trouve être un viol d’enfant. 2004. Mysterious Skin , de Greg Araki Les conséquences pour deux adolescents des violences sexuelles subies à 8 ans, par le même prédateur. Les Ballets écarlates , de Jean-Pierre Mocky. Evocation de réseaux pédocriminels entre notables français. Film privé de sortie en salles. Uniquement distribué en DVD. 2008. Le doute , de John-Patrick Shanley. La religieuse qui dirige une école privée accuse un prêtre d’un viol sur un élève de 12 ans, avant de douter… 2011. Polisse, de Maïwenn. Le quotidien d’une brigade des mineurs à Paris Michael, de Markus Schleinzer L’enlèvement et la séquestration d’un garçon de 10 ans dans une cave. 2012. La chasse , de Thomas Vinterberg Le drame d’un enseignant injustement accusé de pédocriminalité. 2013. 3096 , de Sherry Hormann. Inspiré de l’histoire de Natascha Kampusch, kidnappée à 10ans, et séquestrée durant 8 ans. 2013. Outreau, l’autre vérité, de Serge Garde. Retour documentaire sur l’affaire d’Outreau. Les chaînes de télévision françaises ont refusé sa diffusion. Sortie en salle et en DVD. 2015. Spotligh t, de Tom McCarty. Deux Oscars en 2016. Evocation des diffilcultés rencontrées par les journalistes du Boston Globe, pour rédiger et publier une enquête sur des viols d’enfants commis par des prêtres (Enquête couronnée en 2003, par le prix Pulitzer) 2017. The Keepers , de Ryan White Série documentaire télévisée (Netflix). L’enquête à Baltimore (USA), sur le meurtre non résolu d’une religieuse, par trois de ses anciennes élèves, soixante ans après. 2018. Un amour impossible , de Catherine Corsini. Inspiré d’un roman autobiographique de Christine Angot. Un inceste, du point de vue de la mère. Les Chatouilles ,écrit et réalisé par Andréa Bescond et Alex Métayer. Adaptation de la pièce éponyme (Molière 2016) qui évoque les violences sexuelles subies par Andréa Bescond, dans son enfance. La révolte des innocents , de Philippe Niang. En 2011, Gaston, garçon vif d’une dizaine d’années, est placé dans un établissement qui se révélera être un lieu de maltraitance. The Tale , de Jennifer Fox. Après avoir retrouvé ses récits d’enfance, une journaliste doit se replonger dans un passé douloureux de violences sexuelles. 2019. Foster Boy , de Youssef Delara. Un avocat défend un jeune dans un procès contre une agence de placements en familles d’accueil, accusée d’avoir caché et orchestré des maltraitances physiques et sexuelles. True Detective (3ème saison) , de Nic Pizzolatto. La police de l’Arkansas ré-ouvre une enquête sur la disparition de deux enfants, survenue 20 ans plus tôt. 
par IED|Rubrique : Évènement 16 décembre 2019
Quelques mots sur le film produit par K’ien productions à partir d’une histoire vraie : En 1910, un fait divers survenu au lieu-dit les Vermiraux, dans l’Yonne, va connaître un retentissement national. Cette institution, qui était présentée comme un sanatorium à visée éducative, est en réalité un lieu de maltraitance et d’exploitation des jeunes colons. Une révolte éclate, les lieux sont saccagés, des gardiens molestés. Emile Guidon, un juge de 26 ans, tout juste promu à ce poste, est chargé de mener l’instruction. A la surprise générale, il engage une procédure à l’encontre des gérants de l’institution : Armand Sandrin et Joséphine Poliveau. Il tente d’établir leur responsabilité dans la mort de Gaston Perreau, placé là par sa mère… mort qui a déclenché la révolte. Le jeune juge va devoir affronter le clan des notables du coin, dont Sandrin et Poliveau font partie. Pour tous, il est évident que son entreprise est vouée à l’échec et pourtant…  Écrit et Réalisé par Philippe NIANG Musique originale Nicolas ERRERA Avec Julie FERRIER, Bruno DEBRANDT, Théo FRILET et Émilie DE PREISSAC Avec la participation de Jérôme ANGER Produit par David KODSI, Johanne RIGOULOT et Jean-Michel QUILICI Avec la participation de France Télévisions, du CNC et de TV5 Monde Avec le soutien de la région Bourgogne Franche-Comté