Affaire Max de Guibert
Les 7 et 8 décembre 2020, Me Panon a représenté l’association IED devant le tribunal correctionnel du Mans où s’est tenu le procès tant attendu de l’abbé Max de Guibert.
LES FAITS
Le 11 juin 2015, l’abbé Max de Guibert, alors curé des paroisses de Parigné-l’Evêque et du Grand-Lucé, était mis en examen pour des viols et agressions sexuelles sur plusieurs mineurs.
Les faits auraient été commis entre 1993 et 2003 sur plusieurs jeunes garçons.
Suite à la révélation du scandale, une quinzaine d’autres plaintes vont être déposées.
L’affaire sera finalement renvoyée en correctionnelle pour des faits d’agressions sexuelles entre 1990 et 2003 sur neuf garçon alors âgés de 9 à 15 ans.
L’homme d’église, qui dénonce un « fiasco judiciaire et médiatique », devra répondre de ses actes les 7 et 8 décembre 2020 devant le tribunal correctionnel du Mans.
CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE INNOCENCE EN DANGER
L’association Innocence en Danger, constituée partie civile dans cette affaire, a eu à coeur de représenter les enfants victimes des dérives pédocriminelles de certains prêtres mais aussi de dénoncer le silence et l’inertie de l’église catholique face aux agissements de ceux-ci.
LE PROCÈS
Quatre ans de prison et 10 ans de suivi socio-judiciaire ont été requis mardi 8 décembre à l’encontre de l’abbé Max de Guibert, jugé par le tribunal du Mans pour des agressions sexuelles sur mineurs, qui auraient été commises entre 1990 et 2003.
JUGEMENT
Le 18 janvier 2021, le prévenu a été condamné par le tribunal correctionnel de Mans à trois ans d’emprisonnement pour agressions sexuelles sur mineurs.
Il a également été condamné à un suivi socio-judiciaire d’une durée de 5 années.
En sus, il ne pourra plus exercer d’activité professionnelle ou bénévole au contact de mineurs, et ce pendant une durée de 5 années.